Principal reflet de la crise que traverse l'Union monétaire, l'euro a plongé vers un nouveau plus bas d'un an. En fin d'après-midi, il s'échangeait autour de 1,3144 dollar après être tombé à 1,3130.

L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 1,5% à 3.787,00 points au lendemain d'une chute de 3,82%. L'indice a testé en séance la zone de support technique autour de 3.752, rebondissant après avoir touché un plus bas à 3.749,53.

Alexandre Le Drogoff, analyste technique chez Aurel BGC, note que le CAC 40 ne parvient pas à dépasser son plus haut annuel (4.088 touché en janvier) et se dit baissier à court et à moyen terme.

"Depuis le 'top' (de janvier), une correction a débuté. Elle devrait se développer et s'étaler sur plusieurs semaines. L'indice CAC 40 devrait corriger vers 3.400-3.300", estime-t-il.

Hors zone euro, Londres s'est retourné à la baisse

(-0,3%). Francfort a perdu 1,22% et la Bourse de Madrid a plongé de 3,15%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 a perdu 1,74% et l'EuroFirst 300 0,97%.

Standard & Poor's a abaissé de "AA+" à "AA" la note de la dette long terme espagnole avec perspective négative

Sur les marchés obligataires, S&P a eu un effet limité sur le rendement de l'emprunt d'Etat espagnol qui s'est tendu de 3 points de base à 4,17% tandis que celui du 10 ans grec s'est détendu de 6,2 points de base mais est resté au-dessus de 10% (10,1%). Le rendement à 10 ans allemand, référence de la zone euro, s'est maintenu sous 3% à 2,98%.

Raoul Sachs, édité par Benoît Van Overstraeten