Palantir aidera les opérations militaires et le renseignement, élargissant encore l'accès à son logiciel au sein du ministère de la défense après un projet pilote plus restreint avec la Royal Navy qui a débuté il y a plusieurs années.

Le logiciel de Palantir invitera les forces armées à prendre des mesures en temps réel et fournira des prévisions sur la manière dont les différents choix pourraient se dérouler, a déclaré la société.

Ces nouvelles reflètent la manière dont les États-Unis et leurs alliés européens se tournent vers la technologie pour obtenir un avantage dans la conduite de la guerre, à un moment où de nouveaux systèmes ont aidé l'Ukraine à renverser la marche de la Russie vers Kiev.

L'abondance d'images satellite permet aux analystes militaires de détecter en peu de temps les changements sur le champ de bataille, les logiciels d'intelligence artificielle identifiant les chars, l'artillerie ou d'autres cibles.

Malgré la guerre, les actions de Palantir ont chuté comme d'autres valeurs technologiques cette année, perdant environ la moitié de leur valeur depuis le mois de mars.

Les groupes britanniques de défense de la vie privée ont examiné de près les activités de Palantir avec le National Health Service au cours des deux dernières années, craignant que le gouvernement n'obtienne de nouveaux pouvoirs de surveillance.

Palantir présente ses outils comme des moyens de déterminer plus rapidement les ressources à déployer. Son logiciel peut agréger des renseignements provenant de satellites et de médias sociaux, visualiser les positions d'une armée, repérer un navire ennemi en mouvement ou faciliter l'interrogation de fichiers de données complexes, d'après les démonstrations de ses systèmes.

Cette année, l'armée américaine a parlé d'un programme alimenté par Palantir, appelé Army Vantage, dont l'un des employés de l'entreprise technologique a déclaré, dans un message publié sur LinkedIn, qu'il avait un impact sur la réponse des États-Unis à la guerre menée par la Russie.

Palantir a également ouvert un bureau en Ukraine après que son directeur général Alex Karp a été le premier dirigeant d'une entreprise internationale à rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy à la suite de l'invasion russe.

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