Fin juillet, PAI Partners avait déclaré être ouvert à la vente de ses 50% dans le groupe de produits laitiers frais.

"On a effectivement un projet, et un très beau projet, pour le prochain propriétaire de cette affaire", a indiqué Michel Paris lors du forum sur le capital-investissement organisé par Reuters à Paris du 8 au 10 septembre.

"Cela prendra du temps. Ce sera long. C'est plutôt (une affaire, NDLR) d'industriel", a-t-il ajouté. "C'est un processus qui s'engage."

Pour l'heure, PAI Partners souligne toutefois qu'aucun processus formel de vente de ses 50% dans Yoplait n'a été lancé et qu'aucune banque d'affaires n'a encore été mandatée.

"On a fait notre temps, on a fait beaucoup de choses. On a 'sauvé' la marque Yoplait en France et on l'a développée à l'international", a fait remarquer Michel Paris.

Prié de dire si un fonds pouvait se porter acquéreur de Yoplait, il a répondu: "Dans un monde théorique, il n'y a aucune chance qu'un fonds fasse une offre attractive versus un industriel."

Selon des informations de presse, Yoplait pourrait intéresser des groupes comme le suisse Nestlé, l'américain General Mills, le scandinave Arla Foods ainsi que des industriels asiatiques, voire américains.

Des fonds d'investissement, comme le français Axa Private Equity ou les anglo-saxons Permira et BC Partners, ont également été cités par la presse comme des candidats potentiels.

Interrogé sur la cession du groupe britannique United Biscuits, détenu conjointement avec le fonds américain Blackstone, Michel Paris a fait savoir que le processus de vente serait "moins long", sans donner plus de détails sur une date de cession.

D'après la presse britannique, le groupe américain Campbell serait intéressé par United Biscuits.

Julien Ponthus, Matthieu Protard et Nina Sovich, édité par Dominique Rodriguez