Les statistiques publiées ces dernières semaines semblent accréditer la thèse d'une sortie de crise plus rapide aux Etats-Unis qu'en zone euro, remarque Natixis dans une note hebdomadaire. Il observe que les gains de productivité sont plus marqués aux USA, les entreprises américaines ayant ajusté leurs marges «bien plus rapidement» que leurs homologues européennes.

«Il nous semble néanmoins prématuré d'en conclure qu'un nouveau cycle d'investissement est sur le point de s'amorcer, tant les déséquilibres à résorber paraissent importants (surcapacités de production, endettement public et privé, insuffisance d'épargne...)», estime-t-il.

Il dit rester par conséquent «très prudent» sur les perspectives d'activité à court terme. Selon lui, le risque d'un nouvel affaiblissement de la croissance, de part et d'autre de l'Atlantique, n'est pas à négliger.