PARIS, 2 février (Reuters) - Pierre Moscovici a estimé dimanche qu'il y aurait des "opportunités importantes" pour la France en Iran si la situation s'améliore et qu'il fallait seulement voir dans la visite d'une délégation d'entreprises françaises dans le pays un encouragement à ce que Téhéran tienne ses engagements.

Une délégation incluant plusieurs groupes français présents en République islamique avant l'imposition de sanctions, dont Renault, PSA Peugeot Citroën, Total, Alstom, Thales et Airbus Group, est attendue lundi en Iran jusqu'à jeudi. (voir )

"Il y a eu de premiers gestes qui ont montré ces derniers temps qu'il y avait un dégel qui pouvait se produire", a dit le ministre français de l'Economie en évoquant l'accord préliminaire de six mois conclu fin novembre avec les grandes puissances prévoyant que l'Iran limitera son enrichissement d'uranium.

"Il ne faut pas anticiper. Il y a des boycotts et une situation dont nous ne sommes pas encore sortis", a-t-il ajouté lors du Grand Jury RTl-LCI-Le Figaro.

S'agissant de la visite de la délégation d'entreprises, Pierre Moscovici a estimé qu'elle "était là pour dire que si la situation s'améliorait, alors il y aurait des opportunités importantes pour la France en Iran".

En attendant, il faut, selon lui, y voir "comme un encouragement aux Iraniens à tenir leur parole". (Yann Le Guernigou, édité par Jean-Stéphane Brosse)