PARIS, 29 novembre (Reuters) - Les deux hélicoptères qui se sont écrasés au Mali, provoquant la mort de treize militaires français, n'ont pas été pris sous le feu des djihadistes du groupe Etat islamique, a déclaré vendredi sur RFI le général François Lecointre, chef d'état-major des armées françaises.

"Il n'y a pas eu de tirs djihadistes sur nos hélicoptères", a déclaré le général Lecointre, contestant la revendication de la branche ouest-africaine de l'EI selon laquelle les deux hélicoptères se sont percutés pour échapper à des tirs.

Le chef d'état-major a maintenu la version d'une collision accidentelle pendant une opération de combat. "L'armée française ne ment pas", a-t-il assuré.

Il a par ailleurs déclaré que la France n'avait pas l'intention de se retirer du Mali mais qu'elle avait besoin d'un soutien accru de ses partenaires.

La branche ouest-africaine de l'EI, l'Etat islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), a affirmé jeudi avoir provoqué l'accident qui a coûté la vie à 13 militaires français de l'opération Barkhane lundi au Mali. (Tangi Salaün, édité par Bertrand Boucey et Henri-Pierre André)