Le numéro quatre du secteur en Europe, qui exploite des grands magasins, des supermarchés et la plus grande chaîne de distribution spécialisée dans l'électronique en Europe, est actuellement en train de réduire son portefeuille d'actifs en vue de faire baisser ses coûts.

Vers la mi-novembre, Metro avait ainsi annoncé réfléchir à la possibilité d'introduire en Bourse une minorité du capital de sa filiale russe.

Pour les neuf premiers mois de l'année, qui correspondent à des résultats 2013 tronqués puisque le groupe a décidé de passer à un exercice décalé pour ses comptes, le résultat opérationnel courant est ressorti à 728 millions d'euros.

Metro avait dit avoir bon espoir de faire "un peu mieux" que les 706 millions d'euros affichés sur la même période de 2012.

Mais le groupe a subi une perte nette sur la période, alors que les analystes avaient anticipé en moyenne un bénéfice de 29 millions d'euros. En outre, le groupe a dit qu'il ne verserait pas de dividende.

Le groupe avait pris de court les investisseurs en mars dernier lorsqu'il avait annoncé une première baisse du dividende en 14 ans.

Sur le nouvel exercice du groupe, qui a commencé le 1er octobre et se terminera le 30 septembre 2014, le numéro quatre européen du secteur a dit anticiper "une légère croissance des ventes en valeur absolue" et un bénéfice d'exploitation courant qui devrait être "sensiblement supérieur" au total de 1,7 milliard d'euros dégagé sur la période équivalente de 2012-2013.

Il y a près de deux mois, Metro avait fait état d'un recul de 2,1% de son chiffre d'affaires du troisième trimestre, à 15,5 milliards d'euros.

Emma Thomasson, Benoît Van Overstraeten pour le service français