Merrill Lynch Wealth Management et BofA Merrill Lynch Global Research prévoient à terme un « grand mouvement de balancier » des obligations vers les actions. « L'excès d'optimisme, les niveaux surachetés et la faiblesse des revenus sur les marchés de taux semblent se conjuguer pour marquer la fin du marché haussier des obligations », a déclaré Thierry Cottet, Directeur des Investissements de Merrill Lynch Bank (Suisse).

« A l'inverse, les arguments structurels plaidant en faveur d'une hausse des rendements des actions ne manquent pas. Les entreprises ressortent plus saines et plus robustes de cette crise de longue haleine. Elles ont des bilans plus solides et bénéficient d'une demande mondiale croissante. »

La stratégie de Merrill Lynch Wealth Management EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) se concentrera sur quatre thèmes qui devraient être les moteurs de la performance des portefeuilles sur les trois prochaines années (« Portfolio 2015 »).

Tout d'abord, avec des rendements aussi bas sur le marché monétaire, trouver de nouvelles sources de revenus devient pressant. En second lieu, la consommation se développe dans les pays émergents. Troisièmement, certains actifs délaissés par les investisseurs, tels que les actions européennes, ont été survendus pendant la crise financière et pourraient retrouver grâce aux yeux des investisseurs à mesure que des solutions à la crise européenne se dessinent. Enfin, des améliorations sur le plan de la technologie comme des coûts de l'énergie et du travail viendront soutenir les thèmes associés à la croissance sur plusieurs années. A titre d'exemple, la compétitivité accrue de la main-d'oeuvre aux Etats-Unis est susceptible de soutenir le renouveau du secteur manufacturier américain.