Marchés obligataires : des rendements en ordre dispersé (Octo AM)
Le gérant estime que cette tendance "a ceci de particulier qu'elle ne concerne pas tous les actifs" et qu'elle "marque une véritable distinction entre crédit et taux", y compris sur les obligations les plus sécurisées, alors même que ces dernières conservent en elles une forte composante taux.
Matthieu Bailly juge que le marché obligataire "reste une opportunité pour 2024" mais que la puissance du ressort après une décennie de taux zéro fut telle qu'il s'en est retrouvé "quelque peu disloqué et déformé" depuis plusieurs mois.
Il considère "tout à fait possible que les mois à venir ne soient plus aussi tranquilles que les 6 mois passés" et que ce ne soient plus les portefeuilles aux rendements affichés les plus élevés qui offrent d'ici fin 2024 les meilleures performances. Alors que "tout le marché se dirige vers plus de risque, moins bien voire mal rémunéré", après des mois de positionnement coûteux sur le scenario de baisse des taux de la BCE, "nous commençons plutôt à prendre le chemin inverse en améliorant doucement la qualité des portefeuilles, comme en ont témoigné la hausse des notations moyennes sur la plupart de nos fonds".
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