A l'occasion d'une conférence tenue ce mercredi, Aurel BGC a indiqué que de nombreuses sources d'incertitudes pèsent sur les perspectives de l'an prochain.

Ainsi, les prévisions de croissance des pays développés pour 2011 ont été revues à la baisse, notamment en raison de la généralisation de politiques budgétaires restrictives, de la forte volatilité des taux de change, de conditions de financement difficiles ou encore du lent redressement du marché du travail.

'Toutefois, on a évacué l'un des principaux risques, à savoir la rechute de l'économie américaine', ont souligné Christian Parisot, directeur des recherches chez Aurel BGC, et Jean-Louis Mourier, analyste économique et financier, ajoutant que les Etats-Unis devront toutefois faire face à une croissance molle, plombée par l'immobilier résidentiel.

Ils ont estimé que la consommation sera durablement moins dynamique outre atlantique et précisé que l'encours de crédit à la consommation continue à se contracter.

Aurel BGC a par ailleurs salué l'augmentation de l'investissement des entreprises américaines dont les marges ont atteint un point haut au cours des derniers trimestres.

'Elles pourront difficilement être maintenues à ce niveau du fait de la reprise de l'investissement, du tassement des gains de productivité, impliquant des embauches, de la hausse du coût du travail et des prix des matières premières, des difficultés à relever les prix de ventes.'

Le bureau d'études n'a pas exclu les bonnes surprises en Europe, soulignant qu''un véritable cycle de reprise s'observe en Allemagne et la croissance allemande se diffusera au reste de la zone'.

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