par Tracy Rucinski et Andres Gonzalez

Confronté à un déficit budgétaire qui a dépassé l'an dernier 11% du produit intérieur brut (PIB) et à la montée ininterrompue du chômage, proche de 20%, le gouvernement Jose Luis Rodriguez Zapatero a précisé que le financement de ces projets serait à 20% privé et à 80% public, en impliquant la Banque européenne d'investissement (BEI), l'Instituto de Credito Oficial (ICO) et des banques.

Ce plan, le plus important projet associant public et privé jamais noué en Espagne, devrait ainsi permettre de soutenir le secteur des travaux publics sans accroître les dépenses budgétaires. Au contraire, les dépenses d'infrastructures du gouvernement central espagnol devraient être réduites de 3,9% cette année.

"Il n'y aura aucun impact sur le déficit budgétaire jusqu'en 2014", a dit le chef du gouvernement.

Le plan prévoit des concessions au privé pour des durées de 25 à 30 ans. Au final, 70% des fonds investis devraient être consacrés au transport ferroviaire et 30% au transport routier, a précisé le gouvernement.

Certains des plus grands groupes européens de construction et de travaux publics, comme Ferrovial, ACS ou FCC s'intéressent à ce plan, qui représente 1,7% du PIB espagnol.

Avec Greg Roumeliotis, Marc Angrand pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten