La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, connues sous le nom de E3, et les États-Unis tentent de sauver l'accord de Vienne de 2015 avec l'Iran, mais les diplomates occidentaux ont déclaré que les négociations, qui en sont à leur huitième tour depuis le 27 décembre, avançaient trop lentement.

L'Iran a rejeté toute date limite imposée par les puissances occidentales.

"Le président de la République a réitéré sa conviction qu'une solution diplomatique est possible et impérative, et a souligné que tout accord nécessitera des engagements clairs et suffisants de la part de toutes les parties", a indiqué le palais de l'Élysée dans un communiqué après un appel téléphonique avec Raisi samedi.

"Plusieurs mois après la reprise des négociations à Vienne, il a insisté sur la nécessité d'accélérer afin de réaliser rapidement des progrès tangibles dans ce cadre", ajoute le communiqué.

"Il a souligné la nécessité pour l'Iran de faire preuve d'une approche constructive et de revenir à la mise en œuvre intégrale de ses obligations", a-t-il ajouté.

M. Macron a également demandé la libération immédiate de l'universitaire franco-iranienne Fariba Adelkhah, ré-emprisonnée en janvier, et du touriste français Benjamin Briere, qui a été condamné mardi à huit ans de prison pour espionnage.