• Un plan de relance efficace? L’Institut Montaigne s’inquiète pour le très court terme, malgré l’impact jugé positif du plan de relance de 100 Mds€ mis en place par le gouvernement Français. En effet, 60% du plan de relance sera consommé à partir de 2022, contre seulement 20% (21, 5 Mds€) en 2021. L’Institut propose plusieurs mesures pour relancer l’économie le plus rapidement possible et ainsi réduire l’incertitude qui pèse sur les différents acteurs.
    • Gérer l’arrivée du vaccin contre la Covid en mettant en place un plan efficace pour convaincre une population parfois sceptique sur le sujet.
    • Cibler les ménages les plus touchés par la crise (famille monoparentale) et augmenter leurs aides pour limiter une disparité sociale toujours plus grande.
    • Encourager les entreprises à investir en octroyant une subvention temporaire pour un investissement national.
    • Inciter la consommation des ménages en instaurant une période de soldes généralisée sur le premier semestre 2021.
    • Augmenter la valeur du plan de relance pour l’année 2021 (50-60 Mds€) pour réaliser les mesures précédemment citées.

 

  • La Fed reste calme en ces temps tumultueux. Avec une élection américaine toujours en cours et la probable contestation judiciaire des Républicains, la Réserve fédérale n’a pas cherché à faire de vagues. Le maintien des taux fédéraux entre 0 et 0,25% en est la preuve. Cependant, Jerome Powell met en garde contre l’urgence de l’adoption d’un plan de relance économique. La probable séparation du Congrès en deux - soit un statu quo - ne devrait pas aider les négociations. Le scénario privilégié par Nancy Pelosi, présidente de la Chambre, et la prise du Sénat par les démocrates n’ont que peu de chances d’aboutir. 
  • La production industrielle allemande déçoit. L’Allemagne attendait avec impatience les résultats de sa production industrielle. En effet, le secteur des services est durement touché par les mesures de restrictions sanitaires. Le pays compte depuis le début de l’année sur son industrie pour relancer l’économie. Le rebond chinois a notamment donné l’espoir d’une faible contraction sur l’année. La production sur le mois d’Octobre n’a malheureusement pas confirmé cette tendance, alors que le consensus tablait sur une croissance de 2,6%, celle-ci n’a augmenté “que” d’1,6%. Les craintes posées par la seconde vague et son implication pour les services devraient faire peser un poids toujours plus important sur le secteur industriel allemand.

     La production industrielle allemande se redresse, mais reste en-deçà de ses niveaux d’avant-crise

  • Les banques libanaises à l’origine de la crise économique syrienne ? Le président syrien Bachar-El-Assad indique qu’une somme allant de 20 à 42 milliards de dollars est bloquée au Liban alors que celui-ci est en pleine crise monétaire et institutionnelle. Cet argent retenu était traditionnellement utilisé pour importer des produits de base comme le pétrole ou l’alimentation en Syrie, mais les contrôles de plus en plus serrés mis en place par le gouvernement libanais ont fortement diminué les retraits et transferts d’argent hors du pays. La Syrie vit actuellement une grave crise économique après une décennie de guerre. La flambée des prix ne permet plus à la population de se fournir en équipements de base comme le mazout pour se chauffer avec l’hiver qui approche.
  • A suivre cet après-midi aux Etats-Unis, le rapport mensuel sur l’emploi d’octobre (14h30) et les stocks des grossistes (16h00).