Premier ministre britannique Margaret Thatcher, interview sur la BBC, 14 décembre 1984 :

"J'aime bien M. Gorbatchev. Nous pouvons faire des affaires ensemble."

Article du Washington Post, novembre 1987 :

"En ce moment, grâce au charmant dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, à sa femme joliment habillée Raisa, et à sa glasnost (ouverture) et sa perestroïka (restructuration), c'est la saveur du mois. Les boutiques branchées vendent des pins Lénine et des T-shirts marteau et faucille. On donne à Gorbatchev des notes d'approbation plus élevées que celles de tous les candidats démocrates, à l'exception de Jesse Jackson. Le Washington Blade, un journal gay, a publié une publicité pour un concours de sosie de Mme Gorbatchev...

"Qu'est-ce qui se passe ici ? Hier encore, l'Union soviétique était tout ce qu'il y a de plus sinistre, gris, brutal et bureaucratique.....

"Aujourd'hui, même avec l'épaisse liste de manifestations prévues autour de la visite de Gorbatchev, l'atmosphère change dans l'un de ces grands élans de sentiment national que les étrangers trouvent à la fois charmants et effrayants en Amérique."

Le président américain Ronald Reagan, discours au mur de Berlin, 12 juin 1987 :

"Il y a un signe que les Soviétiques peuvent faire qui serait indubitable, qui ferait avancer de façon spectaculaire la cause de la liberté et de la paix. Secrétaire général Gorbatchev, si vous cherchez la paix, si vous cherchez la prospérité pour l'Union soviétique et l'Europe de l'Est, si vous cherchez la libéralisation : Venez ici à cette porte !

"M. Gorbachev, ouvre cette porte ! M. Gorbatchev, démolissez ce mur !"

Le président américain George Bush, lors de la conférence de presse aux côtés de Gorbatchev après les pourparlers, le 3 décembre 1989 :

"Pendant quarante ans, l'alliance occidentale a fait front pour la cause de la liberté. Et maintenant, avec la réforme en cours en Union soviétique, nous nous trouvons au seuil d'une toute nouvelle ère de relations américano-soviétiques... Je suis optimiste quant au fait qu'à mesure que l'Occident travaille patiemment ensemble et coopère de plus en plus avec l'Union soviétique, nous pouvons réaliser une paix durable et transformer les relations est-ouest en une coopération durable."

Communiqué de presse du comité norvégien du prix Nobel, 15 octobre 1990 :

"Au cours des dernières années, des changements spectaculaires ont eu lieu dans les relations entre l'Est et l'Ouest. La confrontation a été remplacée par des négociations. Les anciens Etats-nations européens ont retrouvé leur liberté. La course aux armements ralentit..... Ces changements historiques découlent de plusieurs facteurs, mais en 1990, le comité Nobel veut honorer Mikhaïl Gorbatchev pour ses contributions nombreuses et décisives".

Enseignant moscovite non identifié, s'adressant à Reuters le même jour :

"Le Comité Nobel ne sait tout simplement pas comment c'est ici... Laissez-les passer quelques mois à vivre comme des Russes et voyez ce qu'ils ressentent. La paix est-elle seulement pour les étrangers ?"

Déclaration du Comité d'État pour la situation d'urgence en URSS, après avoir annoncé que Gorbatchev avait été dépouillé de ses pouvoirs lors d'un coup d'État manqué en août 1991, comme le rapporte l'agence de presse TASS :

"Un danger mortel plane désormais sur notre grande Patrie. La politique de réformes, lancée à l'initiative de Mikhaïl S. Gorbatchev et conçue comme un moyen d'assurer le développement dynamique du pays et la démocratisation de la vie sociale, est entrée... dans une impasse.

"Le manque de foi, l'apathie et le désespoir ont remplacé l'enthousiasme et les espoirs initiaux. Les autorités à tous les niveaux ont perdu la confiance de la population... Un outrage malveillant est imposé à tous les instituts d'État. Le pays est en fait devenu ingouvernable."

"Le pays s'enfonce dans le bourbier de la violence et de l'anarchie. Jamais dans l'histoire nationale, la propagande du sexe et de la violence n'a pris une telle ampleur, menaçant la santé et la vie des générations futures. Des millions de personnes exigent des mesures contre la pieuvre du crime et de l'immoralité flagrante."

"La fierté et l'honneur du peuple soviétique doivent être pleinement restaurés... Nous nettoierons les rues de nos villes des éléments criminels et mettrons fin à l'arbitraire des dilapidateurs de la richesse nationale."

Le président russe Vladimir Poutine, félicitant Gorbatchev pour son 91e anniversaire, le 2 mars 2022, cité par TASS :

"Vous avez vécu une vie longue et épanouissante, et vous avez gagné à juste titre un grand prestige et une grande reconnaissance. Il est gratifiant qu'aujourd'hui votre travail multiforme contribue à la mise en œuvre de projets sociaux, éducatifs et caritatifs indispensables, ainsi qu'au développement de la coopération humanitaire internationale."