PARIS, 6 octobre (Reuters) - L'Olympique Lyonnais a vécu dimanche à Montpellier un véritable "cauchemar" et doit absolument se reprendre au plus vite pour enrayer cette "spirale négative", ont prévenu ses dirigeants.

En s'inclinant lourdement à la Mosson (5-1), l'OL a enregistré son quatrième match sans victoire d'affilée, toutes compétitions confondues. Ce résultat le laisse à la 14e place de Ligue 1, loin de ses aspirations de début de saison.

"Il faut stopper cette spirale négative", a réagi vivement le président lyonnais Jean-Michel Aulas dans un communiqué.

"Je pense qu'il faut assumer et essayer de se retrouver dans un contexte plus positif", a-t-il ajouté en disant s'inquiéter du nombre de blessés actuellement soignés à l'infirmerie de son club.

À l'heure d'évoquer la lourde défaite de son équipe, l'entraîneur lyonnais, Rémi Garde, ne s'est pas dérobé.

"Cauchemar, claque, gifle... On peut trouver pas mal de synonymes pour décrire cet après-midi", a commencé par dire le technicien de l'OL en conférence de presse.

"La deuxième mi-temps a été une succession d'erreurs inimaginables et impardonnables", a-t-il ajouté. "Ce soir je n'ai pas vu tous mes joueurs avoir le niveau de la Ligue 1."

Prié de dire s'il avait songé à démissionner, Rémi Garde a répondu de manière négative tout en confiant toutefois avoir des inquiétudes.

"Je sais que la période est très difficile pour le club car une victoire en dix matches est insuffisante", a-t-il ajouté. "J'espère que la trêve nous permettra de récupérer des blessés.".

"Je suis en danger, c'est sûr. Je sens le danger au niveau des résultats."

Exclu au cours de cette rencontre, le capitaine de l'OL Maxime Gonalons a lui aussi dit espérer des jours meilleurs en trouvant refuge dans le travail.

"C'est la première fois que je prends cinq buts", a reconnu le milieu de terrain. "Un après-midi cauchemardesque... Sur des erreurs de notre part, on prend cinq buts. Défensivement, on est friable sur les pertes de balle."

"Il va y avoir 15 jours difficiles avec cette trêve", a-t-il continué. "On ne va pas baisser les bras, et (on va) travailler." (Olivier Guillemain, édité par Julien Dury)