* Les bancaires sont restées sous pression dans l'attente de solutions tangibles à la crise de la dette souveraine en zone euro et dans la perspective de nouveaux "stress tests" européens sur la solidité des banques d'ici à juin prochain.

* BNP PARIBAS (-2,18% à 48,735 euros) a été le principal contributeur à la baisse de l'indice avec TOTAL (-0,62% à 37,735 euros), plus grosse pondération du CAC. SOCIETE GENERALE a perdu 0,94% à 38,41 euros, NATIXIS 1,78% à 3,646 euros et CREDIT AGRICOLE 0,98% à 10,06 euros. AXA a lâché 2,06% à 11,885 euros.

* ALCATEL-LUCENT (-3,06% à 2,125 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC après deux séances consécutives de hausse liée à l'émission de 500 millions d'euros d'obligations 2016 visant à refinancer partiellement des obligations convertibles arrivant à échéance en janvier et dont l'encours s'élève à 818 millions.

* TECHNIP a perdu 1,48% à 61,89 euros. Morgan Stanley a abaissé son opinion de "surpondérer" à "pondération en ligne".

* STMICROELECTRONICS (+2,76% à 7,011 euros) a fini en tête des hausses du CAC. CA Cheuvreux a relevé sa recommandation de "sous-performance" à "achat" et intégré le titre dans sa liste de valeurs préférées. Le broker a aussi relevé son objectif de cours de 6,0 à 8,7 euros et relevé ses estimations de bénéfice par action de 15% pour 2011 et de 40% pour 2012.

* CARREFOUR a gagné 0,52% à 36,42 euros. CA Cheuvreux a relevé son objectif de cours de 48 à 50 euros.

* TECHNICOLOR (+7,83% à 4,381 euros) a signé la plus forte hausse du SRD. Goldman Sachs a relevé sa recommandation de "neutre" à "achat", le broker soulignant des signes de stabilisation des ventes au troisième trimestre, un portefeuille solide de brevets générant un flux de cash flow stable et la perspective de nouvelles avancées dans la restructuration de la dette.

* UBISOFT ENTERTAINMENT a perdu 1,77% à 7,332 euros, affecté, selon un trader, par des spéculations alimentées par un article du Daily Telegraph selon lequel le fonds Harbinger Capital Partners pourrait vendre sa part de 9% dans l'éditeur français de jeux vidéo.

Raoul Sachs, Juliette Rouillon, édité par Dominique Rodriguez