* Les bancaires, durement pénalisées au cours des dernières séances, rebondissent (indice DJ Stoxx sectoriel +3,2%).

* SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (+4,95%) est en tête des hausses du CAC 40, suivie de DEXIA qui gagne 4,35%. CRÉDIT AGRICOLE progresse de 3,1%, BNP PARIBAS de 2,03% et NATIXIS de 2,73%.

* ARCELORMITTAL grimpe de 3,99%, avec l'indice européen des produits de base (+3,27%), 2e plus forte hausse sectorielle après les banques.

* RENAULT, plus forte baisse du CAC, abandonne 6,31% après un rebond la veille et au lendemain d'une grève spontanée des salariés à Sandouville pour protester contre des réductions de travail . Le P-DG Carlos Ghosn a annoncé sur Radio classique qu'il renonçait à son bonus.

* PSA PEUGEOT CITROËN chute de 3,41% après que FIAT a déclaré que les informations de la presse italienne sur un possible rapprochement avec le constructeur français étaient sans fondement. Un porte-parole de Peugeot n'a pas commenté l'information mais a rappelé que la priorité du groupe restait la gestion de la crise. Le titre gagnait jusqu'à 11,4% en cours de matinée avant le démenti de Fiat.

* MICHELIN perd 2,4% dans le sillage de l'indice automobile européen (-1,63%).

* STMICROELECTRONICS recule de 2,19%. JP Morgan a revu son objectif de cours à la baisse, de 7 à 6,50 euros. L'indice européens des semi-conducteurs perd 1,56%, tiré vers le bas par NOKIA (-6,35%) qui a annoncé des résultats et des ventes au quatrième trimestre inférieurs aux attentes du marché.

* TOTAL, principal contributeur à la hausse du CAC 40, progresse de 2,37%. Bernstein a réduit son objectif de cours de 61 à 59 euros mais maintient sa recommandation "surperformance".

* INGENICO (+7,84%) affiche la plus forte hausse du SRD après avoir annoncé à Reuters qu'il s'attendait à une légère croissance en 2009 et une nouvelle amélioration de ses marges. Le groupe n'exclut pas une grosse acquisition cette année et estime pouvoir mobiliser 250 millions d'euros.

* GECINA prend 7,68%. Le groupe a racheté, en vue de son annulation, une partie de sa dette obligataire arrivant à échéance en 2010 et 2012.

Florent Le Quintrec, édité par Jacques Poznanski