* ZODIAC a réduit ses pertes initiales et cède 4% tandis que SAFRAN gagne 4,4% après avoir annoncé qu'il ne ferait pas d'offre publique sur son concurrent. UBS a revu en baisse sa recommandation sur Zodiac, d'achat à "neutre". Safran devrait néanmoins continuer à rechercher des acquisitions dans les systèmes électriques pour les avions, à l'origine de son intérêt pour son concurrent, estiment des analystes.

* Les valeurs BANCAIRES retombent, après deux séances de rebond, dans un climat d'inquiétude persistant sur la dette des pays périphériques de la zone euro et après un nouveau relèvement des réserves obligatoires en Chine. NATIXIS perd 2,44%, plus forte baisse du CAC, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE cède 1,2% et BNP PARIBAS 1,2%.

* CARREFOUR recule de 2,1% alors que la presse revient sur le report du déploiement de son nouveau concept d'hypermarchés "Carrefour Planet".

* LAGARDÈRE surperforme nettement et prend 1,1%. Le président du directoire de VIVENDI (+0,4%), Jean-Bernard Lévy, a déclaré qu'une introduction en Bourse de la participation de Lagardere dans Canal+ France, dont Vivendi détient 80%, pourrait être une bonne chose.

* LAFARGE s'adjuge 1,2% alors que la groupe a placé jeudi une émission obligataire d'un milliard d'euros à cinq ans dans de très bonnes conditions.

* ESSILOR perd 1,3%. Exane BNP Paribas a revu en baisse sa recommandation, de "neutre" à "sous-performance". Le broker s'attend à une croissance organique en 2011 dans le bas de sa fourchette historique, avec une faible reprise de ses marges.

* TECHNICOLOR, deuxième plus forte hausse du SRD, gagne 4,2% après avoir annoncé que la Cour d'appel de Versailles avait confirmé la validité de son plan de sauvegarde, contesté par certains créanciers.

* INGENICO prend 2,65%, l'abandon du projet d'offre de Safran sur Zodiac levant les spéculations sur une cession rapide des 22,75% de l'équipementier aéronautique dans le numéro un mondial des solutions de paiement.

* RUBIS gagne 4,2% après l'annonce d'un important contrat en Amérique centrale et dans les Caraïbes qui lui permet de doubler de taille. Malgré la perspective d'une augmentation de capital pour financer une partie de ces acquisitions, les analystes jugent l'opération relutive.

Juliette Rouillon, édité par Cyril Altmeyer