GENFIT
Genfit (+ 269,77% à 37,68 euros) a signé la plus forte progression du SBF120 en 2014. Depuis le 2 janvier 2014, le titre a bondi de 270% inscrivant un record de 48,95 euros en septembre 2014. Les investisseurs misent sur le succès du médicament phare de la société, le GFT505, que ce soit dans la NASH (une cirrhose du foie due à une alimentation trop riche) ou dans d'autres indications.

CGG
CGG (- 60,41% à 4,98 euros) a connu une année 2014 très difficile. Pénalisée par la chute des cours du pétrole, la capitalisation boursière du spécialiste français des services et équipements géophysiques a fondu de plus de 60% à 855,9 millions d'euros. L'accélération de la baisse des prix du brut constatée depuis cet été a incité les compagnies pétrolières à réduire nettement leurs dépenses d'exploration-production. Or, l'activité de CGG, la recherche de nouveaux gisements d'hydrocarbures, est directement liée aux investissements des majors.

ORANGE
Le secteur français des télécommunications, en pleine remise en question depuis l'arrivée du groupe Iliad sur le segment de la téléphonie mobile en janvier 2012, a occupé le devant de la scène cette année en raison de la reprise des opérations de fusions & acquisitions à l'échelle mondiale et européenne. Si le retour à un marché à trois acteurs au lieu de quatre, appelé de leur voeux par le gouvernement français comme par les opérateurs eux-mêmes, tarde à se concrétiser, les tentatives en ce sens ont cependant été nombreuses au cours des douze mois écoulés. Dans ce contexte, Orange a largement profité en 2014 de sa position d'opérateur historique français pour consolider ses activités et stabiliser ses marges. Le titre de l'ex-France Telecom a terminé l'année en enregistrant la progression la plus marquée du CAC 40 (+57,22%).

TECHNIP
La chute des cours du brut a coûté cher à Technip en 2014. Depuis le 2 janvier 2014, la capitalisation boursière de la première société française de services pétroliers a fondu de près de 29,27% à 5,7 milliards d'euros. En un an, l'action est passée de 70 euros à 49,415 euros avec une chute prononcée depuis cet été. Pénalisés par un excès d'offre, les prix du brut ont perdu plus de la moitié de leur valeur entre la mi-juin et aujourd'hui.



Valeurs citées dans l'article : CGG, ORANGE SA, TECHNIP, GENFIT