Le parti au pouvoir, Rêve géorgien, a déclaré dans un communiqué qu'il "retirerait inconditionnellement le projet de loi que nous avons soutenu sans aucune réserve". Il a invoqué la nécessité de réduire la "confrontation" dans la société.

Le projet de loi, qui aurait exigé que les organisations géorgiennes recevant plus de 20 % de leur financement de l'étranger s'enregistrent en tant qu'"agents étrangers" sous peine d'amendes, a été approuvé initialement par le Parlement mardi.

Le Parlement a donné son accord initial mardi, mais des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement, puis à nouveau mercredi.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les foules après plusieurs heures de manifestations essentiellement pacifiques.