À Paris, le CAC 40 cédait 0,1% (-4,14 points) à 4.308,66 points vers 08h40 GMT. À Francfort, le Dax avançait de 0,12% et à Londres, le FTSE perdait 0,13%%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonnait 0,02%.

En Allemagne, la croissance est ressortie à 0,4%, contre un consensus de 0,3%, grâce essentiellement à une forte progression des exportations tandis que le PIB français sur la même période, dopé par la consommation des ménages et l'investissement, a augmenté de 0,3% alors que les économistes anticipaient +0,2%.

Ailleurs dans la zone euro, les Pays-Bas ont vu leur croissance s'accélérer à 0,7% sur les trois derniers mois de l'année (consensus +0,2%) et l'Autriche la sienne à 0,3%. La première estimation de PIB pour la zone euro dans son ensemble est attendue à 10h00 GMT. Les économistes tablent sur une croissance de 0,2% d'un trimestre sur l'autre.

Jeudi, Wall Street a fini en hausse modérée, les investisseurs ayant préféré voir dans les mauvais indicateurs du jour un effet ponctuel des conditions météorologiques de cet hiver plutôt qu'un signal d'alarme pour l'économie.

Et, hormis la Bourse de Tokyo, la plupart des places asiatiques étaient bien orientées ce vendredi, à l'instar de la Bourse de Hong Kong, qui a signé sa meilleure performance hebdomadaire en cinq mois.

L'indice des pays émergents évolue en hausse de 0,53%, ce qui met encore un peu plus à distance les turbulences qui avaient secoué ces marchés le mois dernier.

Ceci étant dit, le rouble russe accuse un repli pour le deuxième jour de suite, les cambistes se délestant de la devise avant une décision de politique monétaire de la banque centrale russe, la première de l'année 2014. Les économistes pensent que le statu quo sera observé, ce qui n'empêche pas les courtiers d'observer une certaine nervosité sur le marché.

Les statistiques macro-économiques américaines - baisse inattendue des ventes au détail, hausse des inscriptions hebdomadaire au chômage - moins bonnes que prévu pèsent sur le dollar, qui recule de 0,24% face à un panier de devises internationales.

De son côté, l'euro, en hausse de 0,1% face au billet vert, ne semble guère affecté par les développements politiques en Italie, où le président du Conseil italien Enrico Letta, désavoué par son Parti démocrate, doit présenter ce vendredi sa démission au président Giorgio Napolitano, qui devrait charger Matteo Renzi de former un nouveau gouvernement.

Le repli du billet vert ne profite pas aux cours du pétrole, le Brent semblant parti pour inscrire une baisse sur l'ensemble de la semaine alors que ceux de l'or s'inscrivent en hausse.

Le titre ThyssenKrupp avance de 2,39% à 20,17 euros après que le groupe industriel allemand a annoncé une hausse plus marquée que prévu de son bénéfice opérationnel ajusté, grâce à la diminution des pertes de son aciérie brésilienne après avoir échoué à la vendre.

Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Nicolas Delame