À Paris, l'indice CAC 40 a reculé de 0,26% (11,56 points) à 4.474,93 points. À Francfort, le Dax a progressé modestement de 0,11%.

Londres a reculé assez nettement, le FTSE terminant à -0,30% après avoir perdu jusqu'à plus de 1% en cours de séance, entraînant dans son sillage les indices européens, avec -0,29% pour l'EuroStoxx 50 et -0,45% pour l'Eurofirst 300.

La livre a particulièrement souffert, tombant à un plus bas de près d'un an face au dollar en raison des incertitudes grandissantes sur le verdict du référendum en Ecosse.

"A mon avis il n'y aura pas de sécession mais si le 'oui' devait l'emporter, cela ouvrirait une période d'incertitudes de 12 à 18 mois qui rendrait la livre vulnérable", juge Neil Williams, économiste chez le gérant de fonds britannique Hermes.

Sur le front du pétrole, le baril de Brent est passé sous les 100 dollars pour la première fois en 14 mois, affaibli par des indicateurs américains et chinois soulignant une croissance moins forte que prévu des deux plus gros consommateurs de pétrole dans le monde.

Le recul du Brent a entraîné à la baisse les valeurs liées au pétrole qui subissent la plus forte baisse sectorielle en Europe (-1,26%). A Paris, Technip a ainsi perdu 1,94%, la plus forte baisse du CAC 40, et Total 1,11%.

A Londres, Associated British Foods a cédé 5,22%, la plus forte baisse de l'Eurofirst 300, après avoir dit que la faiblesse des cours du sucre freinerait la croissance de ses bénéfices pendant deux ans.

La Bourse de Moscou et le rouble ont reculé après l'annonce des nouvelles sanctions de l'Union européenne contre la Russie, qui étendent l'interdiction de lever des capitaux et de souscrire des prêts aux compagnies pétrolières. Sur le terrain, en Ukraine, le fragile cessez-le-feu tient toujours.

L'or a touché un plus bas de trois mois, à 1,253 dollar l'once, en raison de la remontée du dollar après son recul de vendredi en réaction aux chiffres de l'emploi moins bons que prévu aux Etats-Unis.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street était quasiment inchangée en l'absence de catalyseur pour poursuivre le mouvement haussier de ces cinq dernières semaines qui a porté le Dow Jones et le Standard & Poor's 500 à des niveaux records.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : TECHNIP, CAC 40, GERMANY DAX(TR), Euro STOXX 50