Les fonds d'actions ont attiré 30,5 milliards de dollars tandis que les fonds d'obligations ont subi leur première décollecte en quatre semaines à 2,9 milliards de dollars, les fonds de trésorerie ont perdu 43,5 milliards de dollars et l'or à 100 millions de dollars, a indiqué BofA dans son obligation basée sur les données EPFR.

"Personne n'est à découvert sur le marché des actions", a déclaré Michael Hartnett, chef de la stratégie d'investissement chez BofA.

Dans le domaine des titres à revenu fixe, les fonds d'obligations de qualité et à haut rendement ont subi leurs plus importantes sorties de fonds en quatre semaines, soit 3,1 milliards de dollars et 2 milliards de dollars respectivement, selon BofA.

En ce qui concerne les actions, les actions américaines ont attiré 9 milliards de dollars, tandis que les marchés émergents ont enregistré des entrées pour la quatrième semaine consécutive, soit 6,7 milliards de dollars.

"L'inflation est hors normes, les prix du pétrole sont élevés, les goulets d'étranglement de l'offre subsistent et le taux de chômage du G7, qui est moins connu, est proche des niveaux les plus bas depuis 40 ans = croissance des salaires", écrit Hartnett, ajoutant que cela signifie que le choc des taux sera mondial en 2022.

Entre-temps, le dollar n'a guère trouvé de consolation en vue.

"Le dollar américain a été frappé en dépit d'une inflation de 7 %, d'un taux de chômage inférieur à 4 %, d'une Fed en retard sur sa courbe... parce que la croyance des investisseurs mondiaux dans les États-Unis s'estompe rapidement", ont déclaré les analystes de la banque américaine.