Alors que l'Ukraine et la Moldavie voisine devraient être accueillies dans la salle d'attente de l'UE jeudi, la Géorgie se verra offrir "une perspective européenne" mais on lui dira qu'elle doit remplir certaines conditions avant d'obtenir le statut de candidat.

Derrière la rhétorique triomphante, l'UE s'inquiète toutefois de la manière dont le bloc peut rester cohérent et uni alors qu'il continue de s'élargir.

Les réticences à l'égard de l'élargissement ont ralenti les progrès vers l'adhésion d'un groupe de pays des Balkans - Albanie, Bosnie, Kosovo, Monténégro, Macédoine du Nord et Serbie - dont les dirigeants rencontreront leurs homologues européens à Bruxelles jeudi matin.

Selon un sondage du Parlement européen, près des deux tiers des Européens considèrent l'appartenance à l'UE comme une "bonne chose", le résultat le plus élevé depuis 15 ans. Pourtant, les dirigeants savent que le mécontentement de l'opinion publique s'accroît en raison d'une flambée de l'inflation et d'une crise énergétique, la Russie ayant resserré ses approvisionnements en gaz en réponse aux sanctions occidentales, et ces préoccupations économiques feront l'objet d'un débat animé lors de la deuxième journée du sommet.