Le West Texas Intermediate (WTI) texan n'a ainsi pas profité de la bonne tenue de l'euro, évolution qui a en revanche profité au Brent européen, dont la prime par rapport au WTI est désormais supérieure à huit dollars, un écart jamais vu depuis près de deux ans.

Le contrat mars a fini sur une perte de 48 cents, soit 0,54%, à 89,11 dollars le baril. Au moment de la clôture du New York Mercantile Exchange, le Brent prenait 0,96 dollar (0,99%) à 97,54 dollars.

Sur l'ensemble de la semaine, le Brent et le WTI accusent toutefois tous les deux un recul, le premier s'étant approché des 99 dollars le baril à la fin de la semaine dernière, au moment de l'expiration du contrat février.

Les cours du WTI sont en forte baisse depuis jeudi, en raison à la fois de l'annonce d'une augmentation des réserves d'or noir aux Etats-Unis et de la crainte de voir la Chine, deuxième consommateur mondial de brut, accélérer son cycle de resserrement monétaire au vu d'une inflation qui ne semble pas faiblir.

Sur une semaine, le brut léger américain a perdu 2,65%.

Commentant l'écart entre le Brent et le WTI, Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, l'a qualifié de "tendu", ajoutant que, généralement, un tel écart était le prélude à une "violente correction".

Robert Gibbons, Benoit Van Overstraeten pour le service français