Ces deux éléments ont compensé l'effet négatif induit par la décision de la Réserve fédérale de relever son taux d'escompte - celui qu'elle fixe aux banques en cas de financements d'urgence - à 0,75%.

Le contrat mars sur le brut léger américain a fini sur une progression de 75 cents, soit 0,95%, à 79,81 dollars le baril.

Au même moment, le Brent prenait 40 cents (+0,51%) à 78,19 dollars.

Une grève illimitée dans les raffineries de Total en France pour protester contre la possible fermeture de la raffinerie de Dunkerque (Nord) menace de s'amplifier mais aucune pénurie de carburant n'est à craindre à court terme.

Dans le dossier iranien, le marché a apparemment réagi aux déclarations attribuées au ministre des Affaires étrangères russe disant que Moscou était très inquiet du manque de coopération de Téhéran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Les Etats-Unis, l'Allemagne et surtout la Russie, jusqu'alors réticente à de nouvelles sanctions contre l'Iran, ont accentué vendredi la pression sur l'Iran pour l'inciter à suspendre son programme nucléaire.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a évoqué jeudi pour la première fois la possible existence d'un volet militaire au programme nucléaire iranien.

Le resserrement monétaire décidé la veille par la banque centrale américaine, premier mouvement sur les taux par cette dernière depuis décembre 2008, a fait craindre à certains que la demande du premier consommateur mondial de brut pourrait en pâtir.