Sur le New York Mercantile Exchange, le brut américain pour livraison en février a fini en repli de 52 cents, ou 0,63% à 82,66 dollars le baril. Mercredi, le baril avait atteint 83,52 dollars en séance, son plus haut depuis octobre 2008.

Sur la période de dix jours qui a pris fin mercredi, le brut a gagné 10,71 dollars ou 14,8%.

A Londres, le Brent février a fini en repli de 38 cents, ou 0,46% à 81,51 dollars le baril. Mercredi, le Brent avait touché 82,21 dollars, son niveau le plus élevé depuis celui de 85,07 dollars touché le 9 octobre 2008.

Le marché n'avait pas réagi mercredi aux statistiques de l'Agence d'information sur l'énergie faisant état d'une hausse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis alors que les économistes attendaient une baisse.

Les stocks de produits distillés ont baissé moins que prévu et ceux d'essence ont augmenté plus qu'attendu.

Certains analystes expliquent la récente hausse des cours par un afflux d'investisseurs attirés par la faiblesse du billet vert et le manque d'attractivité d'autres placements, pénalisés par le niveau historiquement bas des taux d'intérêt.

Jean Décotte et Danielle Rouquié