Les investisseurs se montrent toutefois prudents avant la publication à 15h30 GMT de l'état des stocks américains.

A 12h01 GMT, le contrat mars sur le brut léger américain gagnait 57 cents, soit 1,31%, à 44,12 dollars le baril et le Brent prenait 61 cents (1,33%) à 45,63 dollars.

Les stocks américains, dont la publication a été décalée d'un jour, sont attendus en hausse de 1,4 million de barils pour la quatrième semaine d'affilée. Les réserves d'essence devraient avoir augmenté de 1,9 million de barils.

Selon Tony Machacek, courtier à Bache Comodities à Londres, les cours sont soutenus par plusieurs facteurs, notamment la hausse de la demande de fioul et le rebond des bourses européennes et américaines qui a redonné le moral aux investisseurs.

"Les marchés boursiers semblent moins fragiles qu'en début de semaine", explique-t-il.

Le marché surveille attentivement l'évolution des volumes produits par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se sont engagés à réduire leur production pour compenser le recul de la demande.

Le président de l'Opep et ministre angolais du Pétrole, Bothelho de Vasconcelos, a déclaré cette semaine à Reuters que les 12 membres de l'organisation mettaient pleinement en oeuvre la réduction historique décidée en septembre.

Certains analystes estiment cependant que cette baisse de 4,2 millions de barils par jour ne sera peut-être pas suffisante pour renverser la tendance.

Farah Master, version française Gwénaelle Barzic