Thomas DiNapoli a indiqué sur la chaîne de télévision CNBC que les profits du coeur financier des Etats-Unis pourraient avoir atteint 55 milliards de dollars l'an dernier, période marquée par un début de stabilisation de la conjoncture et le remboursement des aides publiques reçues par les principaux établissements financiers.

La prime moyenne imposable a augmenté pour atteindre 123.850 dollars. Les rémunérations versées par Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley, trois des principales banques de New York, ont bondi de 31%, a indiqué Thomas DiNapoli.

Le rapport annuel du commissaire aux comptes de New York est très suivi par les professionnels du secteur mais également par la classe politique, déterminée à freiner les excès de Wall Street en matière de bonus au moment où le chômage reste très élevé et les recettes fiscales déprimées.

Les primes sont sensiblement inférieures aux enveloppes versées en 2007 et sont aujourd'hui davantage liées aux performances des sociétés mais Thomas DiNapoli a reconnu qu'elles pourraient cependant être jugées excessives par beaucoup en raison des difficultés économiques persistantes.

"Cela reste une pilule difficile à avaler pour beaucoup", a-t-il déclaré.

Jonathan Stempel, version française Gwénaelle Barzic