Les entreprises étaient intéressées par quatre des six blocs inclus dans la zone Intracampos II, qui, selon les premières estimations, nécessitera un investissement privé de 2,1 milliards de dollars, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le ministère a indiqué que la société chinoise Andes Petroleum, la société canadienne Petrolia Energy, la branche équatorienne de la société uruguayenne Petrobell et Petrolamerec - une filiale de la société argentine Petroleos Sudamericanos - ont présenté des offres techniques et économiques pour les champs situés dans la province de Sucumbios, au nord-est de l'Équateur, à la frontière avec la Colombie.
Le ministère n'a pas indiqué quand il attribuerait les droits d'exploitation des blocs.
Le président Guillermo Lasso avait promis de doubler la production pétrolière de l'Équateur d'ici à la fin de son mandat en 2025, mais il a depuis admis que cet objectif ne serait pas réalisable en raison de problèmes liés au maintien de la production et à l'attraction d'investissements privés.
L'Équateur est l'un des producteurs de pétrole les plus modestes d'Amérique latine, derrière les poids lourds régionaux que sont le Brésil, le Mexique et la Colombie.
Les autorités équatoriennes ont déclaré avoir mené un "processus de socialisation" avec les groupes autochtones et les communautés vivant dans les zones susceptibles d'être touchées par les projets pétroliers.
Les autorités équatoriennes et les compagnies pétrolières sont entrées en conflit avec les communautés locales qui réclament des consultations et un droit de regard sur l'avancement des projets.
Le gouvernement a déclaré qu'il lancerait de nouveaux appels d'offres pour des champs pétroliers et gaziers supplémentaires dans le courant de l'année. (Reportage d'Alexandra Valencia ; Rédaction de Sarah Morland ; Edition de Marguerita Choy)
