Les actions et les valeurs immobilières devraient gagner en popularité, selon ING IM
Alors que le taux de l'obligation d'État allemande à 10 ans est redescendu sous 1%, les taux des obligations d'État périphériques sont retombés à des niveaux que personne n'aurait osé envisager il y a deux ans. Tandis que cette dernière catégorie est toujours prometteuse, de nombreux segments obligataires n'offrent plus qu'un potentiel haussier limité aux investisseurs. En termes ajustés en fonction de l'inflation (attendue), les perspectives de rendements positifs deviennent de plus en plus faibles, constate Valentijn van Nieuwenhuijzen.
Selon lui, étant donné que la demande de placements générant des revenus devrait rester élevée, les actions et les valeurs immobilières devraient gagner en popularité. Cette opinion ne se fonde pas seulement sur la hausse attendue du nombre d'investisseurs à la recherche de revenus, mais aussi sur notre scénario central d'une amélioration de la croissance mondiale, des bénéfices et de l'emploi au cours des prochains trimestres, précise-t-il.
Pour l'Europe, les dernières mesures de la BCE constituent une stimulation bienvenue compte tenu des tensions persistantes avec la Russie et des chiffres économiques moins favorables de ces derniers mois. En dehors des taux plus faibles, l'euro s'est également déprécié, ce qui aiguillonne les exportations ainsi que l'inflation. Ceci stimule l'appétit des investisseurs pour le risque, tandis que la promesse de la BCE de faire «tout ce qui sera nécessaire» devrait soutenir la confiance des ménages et des entreprises.