"Nous avons des conditions limitées dans lesquelles les visas peuvent être accordés. Nous ferons en sorte que les journalistes dissidents, les personnes qui combattent le régime, les artistes et les étudiants puissent toujours venir ici, et nous délivrerons des visas au cas par cas, en tenant compte des risques pour la sécurité", a-t-elle déclaré dans une interview à la radio franceinfo.

A la question de savoir si tous les déserteurs de l'armée russe seraient accueillis sur le sol européen, elle a répondu que chaque cas serait examiné individuellement et que la procédure d'obtention d'un visa pour l'espace Schengen serait portée à 40 jours au lieu des 15 habituels, afin de mener une enquête sur la personne qui demande un visa ou l'asile politique.

"Nous voulons préserver l'accès à l'asile politique en Europe aux personnes qui en ont vraiment besoin et éviter les risques pour la sécurité", a-t-elle déclaré, ajoutant que plusieurs pays beaucoup plus proches de la Russie veulent fermer complètement leurs frontières aux Russes qui veulent quitter leur pays.