L'annonce montre un progrès vers l'objectif de M. Biden d'installer plus d'énergie renouvelable sur les terres publiques dans le cadre de son programme sur le changement climatique, tout en soulignant la difficulté d'élaborer rapidement des politiques pour soutenir l'expansion d'une industrie en pleine croissance.

Le rapport du Bureau américain de gestion des terres (BLM) indique qu'il a autorisé 10 projets solaires et 2 projets géothermiques sur des terres publiques l'année dernière. Cette capacité de 2,89 gigawatts a augmenté de 35 % par rapport à 2020, la dernière année de l'administration Trump.

Dans l'ensemble, le développement des énergies renouvelables sur les terres fédérales a pris du retard par rapport à celui des terres privées. À titre de comparaison, les États-Unis dans leur ensemble ont installé environ 27 GW de capacité éolienne et solaire à l'échelle des services publics l'année dernière, selon les données fédérales.

Le BLM s'attend à ce que les approbations fédérales augmentent, car il s'efforce de répondre à un mandat du Congrès visant à autoriser 25 GW d'ici 2025, soit une capacité suffisante pour alimenter 4,75 millions de foyers. Il prévoit d'autoriser plus de 30 GW de capacité éolienne, solaire et géothermique entre les exercices 2022 et 2025, selon le rapport.

Le ministère de l'Intérieur, qui supervise le BLM, est tenu d'informer chaque année le Congrès de ses progrès vers l'objectif de 2025. L'année dernière, l'agence a pris des mesures initiales pour améliorer la coordination entre les agences, réduire les taux de location pour les projets solaires et éoliens dans certaines parties de la Californie et identifier de nouvelles zones prioritaires pour le déploiement des énergies renouvelables, selon le rapport.

Mais le BLM a besoin d'environ 66 employés supplémentaires pour gérer le travail associé à la demande croissante de terres de la part des développeurs d'énergie renouvelable. En outre, l'octroi des permis est souvent retardé par des examens exigés par d'autres agences, telles que le Fish and Wildlife Service (FWS). Un accord visant à améliorer la coordination entre le BLM et le FWS est en cours d'élaboration, selon le rapport.

Enfin, l'agence envisage de réduire davantage les loyers et d'apporter des modifications à d'autres exigences qui font grimper le coût de l'implantation sur les terres fédérales, indique le rapport.