Ce contexte a également soutenu la hausse de l'euro, revenu en séance à un plus haut niveau depuis octobre 2009 face au yen et proche d'un plus haut d'un mois contre le dollar.

À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,36% (15,49 points) à 4.293,06 points. Le Footsie britannique a gagné 0,2% et le Dax allemand 0,66%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a pris 0,65% et le FTSEurofirst 300 0,55%.

Sur le Cac 40, la déconvenue du jour est à mettre au passif d'Accor (-7,48%), sanctionné par les investisseurs, déçus de voir la chaîne hôtelière mettre fin à sa stratégie de cessions.

"Beaucoup d'investisseurs marquent une pause, réfléchissant à la question de savoir s'ils doivent prendre leurs bénéfices", déclare Tim Speiss, de EisnerAmper. "Il n'y a pas grand chose qui puisse provoquer des pertes ou des gains significatifs".

La tendance haussière reste alimentée par l'espoir de voir la Banque centrale européenne muscler son soutien à l'économie de la zone euro et s'attaquer à l'apparente inertie de l'inflation, même si les statistiques qui seront publiées jeudi pourraient témoigner d'un léger sursaut.

Selon le Süddeutsche Zeitung, la BCE envisagerait de lancer une nouvelle opération de fourniture de liquidités aux banques de la zone euro réservée aux seuls établissements financiers qui s'engageraient à prêter à l'économie réelle.

Les cours du pétrole se replient après l'annonce d'une augmentation supérieure aux attentes des stocks américains de brut.

Nicolas Delame pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat