À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,43% (17,74 points) à 4.069,12 points. Le Footsie britannique a cédé 0,96% et le Dax allemand 0,66%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a perdu 0,65% et le FTSEurofirst 300 0,93%.

Les valeurs européennes ont effacé une partie de leurs pertes au moment de l'annonce d'une progression plus forte qu'attendu des inscriptions hebdomadaires au chômage, avant de repartir en baisse.

"Les chiffres sont plutôt moyens mais je ne pense pas que cela change grand chose au tableau après la rafale de bons chiffres, comme ceux du PIB, que nous avons vus", explique Andra Tueni de Saxo Bank. "L'accord sur le budget a également retiré un obstacle pour la Fed qui devrait sans doute annoncer quelque chose la semaine prochaine."

Les valeurs bancaires ont été chahutées, avec notamment les replis de 2,53% et 1,87% affichés par Commerzbank et UBS. Sur la place parisienne, on retiendra la dégringolade de Peugeot (-7,61%) sanctionné après l'annonce de dépréciations d'actifs et d'une augmentation de capital.

Après la clôture, son partenaire General Motors a annoncé qu'il cédait la totalité de sa participation de 7% du capital.

Une demi-heure après la clôture des Bourses européennes, à Wall Street, le Dow Jones cède 0,63%, le S&P-500 perd 0,33% et le Nasdaq abandonne 0,07%.

Sur le marché des changes, le dollar bénéficie de l'annonce d'une progression plus forte que prévu des ventes au détail au mois de novembre, revenant autour de 1,3750 contre l'euro et vers 80 yens.

Les Treasuries reculent, essentiellement en raison de l'adjudication imminente 13 milliards de dollars de papier à 30 ans.

Les cours du Brent se replient sur l'annonce d'une éventuelle réouverture ce week-end d'importantes infrastructures pétrolières en Libye.

Nicolas Delame pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat