Les espoirs des investisseurs de voir le gouvernement chinois prendre des mesures de soutien à la croissance jouent également en faveur des marchés actions, portant notamment les valeurs liées aux matières premières, qui affichent une des plus fortes hausses sectorielles (+0,73%).

À Paris, le CAC 40 avance de 0,3% (+12,84 points) à 4.356,95 points vers 08h30 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,53% et à Londres, le FTSE gagne 0,13%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 progresse de 0,28%.

La Bourse de Londres est freinée dans son élan par la chute de Lloyds, qui perd plus de 4% au lendemain de l'annonce par l'Etat britannique d'une nouvelle cession de titres de la banque.

L'indice regroupant les valeurs bancaires européennes (-0,28%) est l'un des rares à être dans le rouge.

Un indice de confiance du consommateur américain au plus haut depuis 2008 et une forte hausse du prix des maisons aux Etats-Unis, deux données publiées mardi, ont conforté l'impression que le ralentissement subi par la première économie mondiale était au premier chef lié à la vague de froid qui a balayé une partie du pays.

Les investisseurs sont désormais d'avis que la reprise américaine va renouer avec un rythme plus soutenu.

A ce stade, les pays occidentaux semblent ne pas vouloir prendre d'autres sanctions contre la Russie tant que Moscou ne va pas au-delà de l'annexion de la Crimée.

Cette annexion ne peut cependant pas être tenue pour acquise dans la mesure où elle n'a pas été avalisée par la communauté internationale, a toutefois estimé mardi le président américain Barack Obama aux Pays-Bas, où il a pris part à un sommet sur la sécurité nucléaire.

"Les inquiétudes concernant les trois "C" (Chine, Crimée, cold (froid) aux Etats-Unis) refluent (...)", déclare Evan Lucas, analyste chez IG.

Sur le marché des changes, l'euro reste orienté à la baisse après des déclarations de Jens Weidmann, président de la Bundesbank allemande et membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), n'excluant pas que cette dernière ne procède à un assouplissement quantitatif.

La monnaie unique est d'ailleurs l'un des rares actifs financiers à reculer puisque contrats sur Bunds allemands, cours du pétrole et de l'or sont en légère hausse.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)