Pékin a fait état d'un déficit commercial de 884 millions de dollars en mars, sous le coup d'une hausse de 14,1% des importations par rapport au même mois de 2012 -un chiffre inattendu qui conforte les espoirs de reprise de la demande intérieure chinoise.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 1,99% à 3.743,71 points. Londres a pris 1,17%, Francfort 2,27%, Milan 3,19%, Madrid 3,35%. L'indice EuroStoxx 50 a gagné 2,56%.

Les financières ont mené la hausse, les indices Stoxx des banques (+3,54%) et des assurances (+2,75%) ayant signé les deux plus fortes hausses sectorielles en Europe. Société Générale a pris 6,12%, plus forte hausse de l'EuroStoxx 50 et Crédit Agricole, BNP Paribas, KBC et Unicredit ont gagné plus de 5%.

Les intervenants évoquaient tout à la fois les retombées positives de la politique monétaire ultra-accommodante du Japon, la prolongation probable de la durée des prêts accordés par l'Union européenne à l'Irlande et au Portugal et le bon déroulement, mardi, d'une émission obligataire de 8,0 milliards d'euros du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

Les sociétés de services aux collectivités (+2,49%) se sont également distinguées, aidées par des commentaires favorables d'analystes, comme c'est le cas aussi pour Air France-KLM qui s'est adjugé 6,73% et EasyJet a bondi de 6,65%, Citigroup étant passé de neutre à achat sur le titre de la compagnie aérienne low-cost.

Le secteur automobile a pris 2,64%, avec un gain de 4,38% pour Daimler, malgré l'annonce du groupe allemand qui a dit vouloir réexaminer sa prévision de bénéfice 2013 en raison surtout de la faiblesse du marché européen.

Signe du retour relatif de l'appétit pour le risque, le rendement de l'emprunt d'Etat allemand (Bund) à 10 ans s'est tendu à nouveau, de quatre points de base à 1,30%.

L'euro cédait un peu de terrain en fin de journée, autour de 1,3060 dollar.

Sur le marché pétrolier, le baril de Brent se replie vers les 105,50 dollars après l'annonce d'un retour des stocks américains de pétrole à leurs plus hauts niveaux depuis juillet 1990.

L'or perd 1% à 1.568,46 dollar l'once. Les marchés réagissent négativement à l'annonce de Chypre qui va vendre son surplus de réserves d'or afin de lever environ 400 millions d'euros dans le cadre de sa participation au financement de son plan de sauvetage.

Juliette Rouillon pour le service français