L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,96% à 3.328,94 points, son plus haut niveau depuis le 27 octobre 2011, alors que l'indice paneuropéen Eurostoxx 50 a gagné 1,86% à 2.435,04 points. A Francfort, le Dax a pris 0,97%, tandis que le FTSE londonien s'est adjugé 0,68%.

Illustrant le regain d'optimisme des investisseurs sur la capacité des pays de la zone euro à se refinancer, les valeurs financières ont fini en tête des hausses sectorielles. L'indice européen des banques a bondi de 6,17% et celui des assureurs de 3,7%, les deux plus fortes hausses sectorielles en Europe. A Paris, Société générale a gagné 13,15% et à Milan, Banca popolare di Milano 17,63% et Unicredit 12,9%.

Commerzbank s'est adjugé 14,81% à Francfort. La banque allemande a annoncé une série de mesures pour combler un manque en fonds propres de plus de cinq milliards d'euros consistant à mettre des résultats en réserve et à réduire ses actifs risqués plutôt que d'avoir recours à un sauvetage sur fonds publics.

Hors secteur financier, Alstom a grimpé de 13,71% après avoir annoncé qu'il tablait pour le premier trimestre de cette année sur "un fort niveau de commandes" et sur des ventes "en net progrès" par rapport aux trimestres précédents.

La France, dont la note a été dégradée de "AAA" à "AA+", a émis 7,965 milliards de dette à moyen terme (BTAN) d'échéances 2014, 2015 et 2016, un montant situé dans le haut de la fourchette annoncée (6,5 à 8,0 mds d'euros), à des taux moyens sensiblement inférieurs à ceux des précédentes adjudications. De son côté, l'Espagne, dont la note a été abaissée de "AA-" à "A" par S&P, a émis un montant global de 6,6 milliards d'euros, plus de deux milliards de plus que le maximum de 4,5 milliards d'euros annoncé.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten