En revanche Londres s'inscrit en hausse et Wall Street devrait ouvrir dans le vert.

Les marchés actions européens semblent bien partis pour enregistrer un plongeon de 5% sur la semaine, leur recul hebdomadaire le plus marqué depuis fin août 2015.

Vers 12h10 GMT, le CAC 40 abandonne 0,33% (14,63 points) à 4.388,95 points à Paris, le Dax cède 0,12% à Francfort alors que le FTSE avance de 0,28% à Londres. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro reculent respectivement de 0,04% et 0,28%.

"Les marchés attendront de se faire une idée sur la détermination des autorités de Pékin à soutenir les marchés et la devise la semaine prochaine avant que l'on puisse assister au moindre redressement", a déclaré Angus Nicholson, analyste d'IG.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse à Wall Street, où les investisseurs seront attentifs aux chiffres de l'emploi pour le mois de décembre, attendus à 13h30 GMT.

Le titre Tesco s'adjuge 5,4% à la faveur d'un relèvement de recommandation de Barclays et enregistre la plus forte progression de l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 après avoir touché mercredi un creux de plus de 18 ans.

Au lendemain d'avertissements des fabricants de puces américains Cirrus Logic et Qorvo, tous deux fournisseurs d'Apple, sur leur troisième trimestre, leurs homologues européens ARM Holdings, AMS et Dialog Semiconductor affichent des reculs compris entre 1,5% et 4,1%.

Après avoir été portés par un sentiment de soulagement sur la situation de la Chine, les cours du pétrole voient leur progression ralentir nettement, le contexte de surabondance de l'offre face à une demande atone reprenant le dessus. Les valeurs pétrolières OMV, Statoil et Royal Dutch Shell perdent entre 2,9% et 4,4% et accusent trois des quatre plus fortes pertes de l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300.

(Marc Jones et Danilo Masoni; Myriam Rivet pour le service français, édité par Bertrand Boucey)