L'économie américaine devrait progresser de 2,5% en 2013, puis de 3,5% l'année suivante, a déclaré lundi Charles Evans, le président de la Réserve fédérale de Chicago, prévoyant également un taux de chômage de 7,4% cette année, puis de 7% en 2014.

Les investisseurs attendent maintenant le discours du président de la Fed Ben Bernanke à l'Université du Michigan pour des indications sur la poursuite du programme de rachats d'actifs.

L'indice CAC 40 gagne 0,39% à 3.719,94 points vers 12h15 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,48% et à Londres, le FTSE reste stable. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 progresse de 0,23%, tiré par les bancaires et l'automobile.

Les futures sur indices signalent une ouverture de Wall Street stable ou en baisse, affectée par Apple, qui a dû presque diminuer de moitié ses commandes d'écrans à cristaux liquides pour iPhone 5 pour le trimestre en raison d'une faible demande.

Les marchés européens ont de leur côté bien résisté à l'annonce d'une baisse inattendue de la production industrielle de la zone euro au mois de novembre. Cette troisième baisse mensuelle d'affilée pourrait suggérer que le pire est passé.

"Il y a de petits signaux positifs venant de la zone euro sur lesquels Mario Draghi a insisté et qui ont retenu l'attention du marché", dit Richard Falkenhall, stratégiste chez SEB.

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a dit jeudi dernier déceler des signes de stabilisation de l'économie de la zone euro.

EDF prend 5,3%, plus forte progression du CAC 40, après l'annonce du remboursement d'une taxe par l'Etat pour un montant de 4,9 milliards d'euros.

Le rebond des futures sur Bund après leur forte baisse de vendredi a été conforté par la baisse de la production industrielle en zone euro, mais les intervenants devraient rester sur la défensive en attendant l'adjudication d'obligations allemandes à échéance 2023 prévue mercredi.

Sur le front des changes, l'euro a touché son plus haut niveau depuis février 2012, à 1,3404 dollar, et le yen connaît un nouvel accès de faiblesse, ayant touché un plus bas depuis mi-2010.

Le Premier ministre Shinzo Abe a une nouvelle fois déclaré dimanche que la Banque du Japon devait se fixer un objectif de 2% d'inflation et en faire un objectif à moyen et long terme, afin de montrer aux marchés qu'elle est déterminée à poursuivre une politique monétaire très souple afin de mettre fin à deux décennies de déflation dans le pays.

Le Brent se maintient au-dessus des 111 dollars le baril dans la crainte de perturbations de l'approvisionnement au Moyen-Orient et dans un climat d'optimisme sur la croissance mondiale.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten