À Paris, le CAC 40 a perdu 0,21% (9,39 points) à 4.466,00 points, freiné par les valeurs pétrolières au premier rang desquelles Total (-1,6%) en raison du repli des cours du pétrole durant la majeure partie de la séance.

Le Footsie britannique a abandonné 0,1% et le Dax allemand a fini quasiment stable avec un gain limité à 0,03%.

L'indice EuroStoxx 50 a cédé 0,16% mais le FTSEurofirst 300 a pris 0,17%.

La Bourse d'Athènes a perdu 0,92% et le secteur bancaire grec 3,07% en raison du refus de la BCE de rétablir dans l'immédiat l'exception permettant aux banques grecques de bénéficier de ses opérations de refinancement à taux nul.

Wall Street était en légère baisse au moment de la clôture en Europe, le dollar se raffermissant face à l'euro aux alentours de 1,1150 dollar.

Conformément aux attentes, la BCE n'a pas touché à ses taux directeurs et a légèrement relevé ses prévisions d'inflation et de croissance pour la zone euro.

Le secteur automobile s'est distingué avec un gain de 1%, plus forte progression sectorielle du jour après l'annonce d'une hausse de 11,9% des immatriculations de voitures neuves en mai en Allemagne. Moody's a en outre fait état de perspectives positives pour les équipementiers automobiles européens, comme les français Valeo (+1,82%) ou Faurecia (+3,71%).

Les cours du pétrole ont longtemps évolué en baisse après le statu quo également observé par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont les membres ne sont pas parvenus à s'entendre sur un plafonnement de la production.

Ils sont toutefois passés dans le vert au moment de la clôture européenne, le Brent de la mer du Nord repassant le seuil de 50 dollars le baril, après l'annonce d'une baisse des stocks pétroliers la semaine dernière aux Etats-Unis.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)