Un sondage Reuters auprès des analystes avait prévu un taux d'inflation de 4,6 %. L'IPC a augmenté de 1,1 % en juillet par rapport à juin, grâce à des gains dans les transports, les locations de logements et les fruits frais, a déclaré lundi le Bureau central des statistiques.

La Banque d'Israël se réunit lundi prochain et on s'attend à ce qu'elle augmente son taux d'intérêt de référence d'un demi-point supplémentaire pour le porter à 1,75 %, après une décision similaire il y a un mois. Les responsables politiques ont augmenté le taux de 0,1 % en avril et un taux d'environ 3 % est attendu d'ici l'année prochaine afin de tenter de juguler l'inflation.

Les responsables politiques ont attribué une grande partie du pic d'inflation aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement, à la hausse des prix du pétrole et d'autres matières premières et à la faiblesse du shekel, ainsi qu'à la hausse de la demande intérieure et à une économie de plein emploi avec des pressions salariales dans la plupart des industries du secteur privé. Le taux de chômage a augmenté à 3,7 % en juillet, contre 3,4 % en juin, selon les données officielles lundi.

L'inflation en Israël est encore bien inférieure aux taux de 8,5 % et 8,9 % aux États-Unis et dans le bloc Euro, respectivement, mais avec la hausse rapide des prix et la colère croissante des Israéliens, la question du coût de la vie est devenue un enjeu majeur pour les candidats aux élections générales du 1er novembre.

Une enquête de l'Institut israélien de la démocratie a montré que 44 % des Israéliens pensent que les programmes des partis sur les questions économiques et leurs plans pour faire baisser le coût élevé de la vie sont actuellement le facteur numéro un pour décider pour quel parti voter.

Le shekel s'est apprécié à 3,26 pour un dollar, contre un taux de 3,28 après la publication de l'IPC.