Mais le chef de la minorité Kevin McCarthy, qui espère devenir président de la Chambre l'année prochaine si les Républicains reprennent la majorité, a déclaré qu'il soutenait toujours Cawthorn dans l'élection de mi-mandat du 8 novembre.
Cawthorn, un conservateur dur de 26 ans et un allié fidèle de l'ancien président Donald Trump, est l'un des nombreux républicains qui se sont retrouvés sous le feu des critiques depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie pour des commentaires considérés comme un soutien au président russe Vladimir Poutine ou une attaque contre l'Ukraine.
"Madison a tort. S'il y a un voyou dans ce monde, c'est Poutine", a déclaré McCarthy lors d'une conférence de presse vendredi, ajoutant qu'il avait parlé à Cawthorn.
"C'est l'agresseur", a dit McCarthy à propos de Poutine. "C'est celui qui doit mettre fin à cette guerre. C'est celui contre lequel tout le monde devrait s'unir".
A la question de savoir s'il soutenait toujours la réélection de Cawthorn, McCarthy a répondu : "Oui."
Cawthorn, qui n'a pas répondu à une demande de commentaire, n'est que le dernier conservateur dur de la Chambre à causer des maux de tête à McCarthy. Les représentants Marjorie Taylor Greene et Paul Gosar ont participé le mois dernier à une conférence de nationalistes blancs où les participants ont applaudi la Russie et scandé le nom de Poutine.
Mercredi, Zelenskiy est devenu le premier chef de guerre à prononcer un discours virtuel devant le Congrès, dans une présentation qui a eu une forte résonance auprès des législateurs américains.
Dans un clip vidéo diffusé par WRAL-TV à Raleigh la semaine précédant le discours de Zelenskiy, Cawthron a décrit le leader ukrainien et son pays en ces termes : "N'oubliez pas que Zelenskiy est un voyou. N'oubliez pas que le gouvernement ukrainien est incroyablement corrompu et qu'il est incroyablement mauvais et qu'il a poussé des idéologies perverses."
Le sénateur Thom Tillis, un républicain de Caroline du Nord, s'est emporté contre Cawthorn après que les médias américains aient rapporté que le clip avait été diffusé à plusieurs reprises par la télévision d'État russe.
