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Tops / Flops de la semaine |
TOPS Smart Metering Systems (+47%) : Le groupe britannique d'infrastructure énergétique, spécialisé dans la connexion aux services publics, les compteurs intelligents et la gestion de l'énergie, a accepté une offre de rachat de la part du géant de l'investissement KKR, qui le valorise environ 1.4 milliard de livres sterling, soit une prime de 40% par rapport au cours de clôture de mercredi. L'opération devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2024. TUI (+27%) : Le voyagiste européen se porte mieux. Soutenu par une forte demande, il signe des revenus annuels records de 20.67 milliards d'euros, supérieurs aux niveaux pré-pandémiques. Fort de ces performances et de réservations déjà nombreuses pour 2024, il dévoile aussi des objectifs ambitieux, avec une augmentation de plus de 25 % de son bénéfice d'exploitation pour l'exercice à venir. Le groupe envisage par ailleurs un retrait de la Bourse de Londres pour se concentrer sur sa cotation en Allemagne. Embracer group (+16%) : L'éditeur suédois de jeux vidéo en difficulté poursuit sa restructuration. Le groupe s'apprêterait à suspendre les projets du studio New World Interactive, père de Insurgency Sandstorm, fermer l'entité et licencier les équipes associées. De quoi améliorer sa situation financière. Il entrevoit aussi de céder Gearbox Software, le studio à l’origine de la franchise Borderlands. Ericsson (+15%) / Nokia (-8%) : Le géant suédois des télécoms a remporté auprès d'AT&T un juteux contrat au détriment de son concurrent de toujours, Nokia, pour construire un réseau basé sur de la technologie ORAN, qui couvrira 70% du trafic sans fil de l'opérateur aux États-Unis d'ici fin 2026, et fera du suédois le plus grand fournisseur de l'américain. Affaibli par cette nouvelle, le finlandais Nokia, de son côté, cède 8% sur la semaine. Valeo (+10%) : Alors que les perspectives du secteur automobile s'embellissent, l'équipementier français retrouve des couleurs. Selon les analystes de l'industrie et ses propres prévisions, les résultats des prochains exercices devraient s'améliorer significativement. Notons que le titre, qui cède près de 14% depuis le début de l'année, offre un point d'entrée intéressant. FLOPS Palantir Technologies (-15%) : Deux vecteurs de baisse pour le spécialiste américain de l'analyse de données. D'une part, la société japonaise Sompo Holdings a vendu une partie de sa participation de long terme dans le groupe, engrangeant au passage un gain de 584,2 millions de dollars. D'autre part, le groupe s'apprêterait à perdre un contrat important avec l'armée américaine, selon l'analyste William Blair, qui a réitéré son opinion baissière sur le titre. Notons toutefois que l'action s'octroie 169% sur l'année, dopée par la tendance IA. Games Workshop (-14%) : Le fabricant et détaillant de figurines et de jeux de société a montré des signes de ralentissement au cours du trimestre écoulé, après un premier trimestre solide. Alors qu'il dévoilait des résultats intermédiaires et des perspectives plutôt encourageantes pour la suite, le groupe a déçu le marché. Les analystes pointent notamment la baisse des revenus de licences, attendus à 12 millions de livres seulement, contre 14,3 millions un an plus tôt. Orpéa (-12%) : La descente aux enfers se poursuit pour Orpéa. Le leader français des maisons de retraite a lancé mercredi une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros, destinée à quelques institutionnels (Caisse des dépôts, MAIF, CNP Assurances…), une semaine après une première augmentation de 3,9 milliards d'euros. A l'issue de cette opération, le groupement devrait détenir plus de 50% de la société. Orpéa, qui cède près de 100% sur l'année, annonce par ailleurs 500 millions d'euros de cessions en 2024. Nokia (-8%) : La chute de Nokia fait écho à la forte hausse d'Ericsson évoquée plus haut dans ces colonnes, qui a soufflé au spécialiste finlandais des télécoms un contrat d'ampleur aux Etats-Unis. Les perspectives s'en trouvent nettement assombries. Le groupe, dont le chiffre d'affaires recule de 5% et le profit d'exploitation de 21% cette année, abandonne plus de 30% depuis janvier. |
Matières premières |
Matières premières : Energie : Le message est clair : le marché n'est pas vraiment préoccupé par les nouvelles réductions de production de l'OPEP+, qui a l'intention d'enlever de la circulation un peu plus de 2 millions de barils par jour. En réalité, il paraît difficile d'atteindre cet objectif puisque certains producteurs sont réticents ou bien incapables de réduire leur production. Dans ce contexte, le ralentissement des importations chinoises de brut a plombé l'ambiance. Plus de la moitié de la croissance de la demande de pétrole repose sur la Chine, donc le moindre signe de fléchissement de la demande est lourd de sens. Preuve en est, le cours du baril enchaîne une nouvelle semaine de baisse (la septième consécutive) avec un Brent européen à 76 USD et un WTI américain à 71,30 USD. Métaux : Séquence de consolidation pour les métaux industriels, qui ont piqué du nez cette semaine à Londres, à l'exception de l'étain (qui progresse à 24400 USD). La tonne de cuivre s'échange autour de 8200 USD, l'aluminium à 2100 USD tandis que le zinc se négocie autour de 2400 USD. Dans les faits notables de la semaine, Pékin a dévoilé des chiffres plutôt robustes sur les importations de métaux en novembre avec une hausse de 10% des importations de cuivre en novembre par rapport à octobre. Du côté des métaux précieux, c'est un retour à la case départ pour l'or, qui se maintient toutefois toujours au-dessus des 2000 USD l'once. Produits agricoles : Contrairement au pétrole et aux métaux, les prix des céréales ont gagné du terrain cette semaine à Chicago. Le cours du maïs grimpe autour de 490 cents le boisseau, contre 640 cents pour le blé. |
Macroéconomie |
Ambiance : Rallye ou pas rallye ? Le marché de l’emploi aux Etats-Unis est toujours aussi résilient. Trop peut-être aux yeux des sceptiques. En tous cas, avec 199 000 emplois créés en novembre contre une anticipation de 185 000 et un taux de chômage qui retombe de 3.9% à 3.7%, la Fed a quelques arguments dans sa poche pour maintenir ses taux durablement élevés. En tous cas, plus longtemps que ne le projette le marché des actions. On notera d’ailleurs la réaction du 10 ans américain dans la foulée de la publication : après avoir quasiment touché la cible à 4.10%, il s’est vivement repris, même s’il faudra déborder les 4.3270 pour réellement envisager autre chose qu’un simple rebond dans une tendance baissière. Après un mois de novembre flamboyant pour les actions, décembre dépendra fortement des derniers indicateurs prévus avant la trêve des confiseurs et de leur adéquation avec les espoirs de baisse de taux. En parallèle, les indicateurs chinois soufflent toujours le chaud et le froid, avec un PMI des services un peu plus élevé que prévu, mais des chiffres d'importations qui restent faibles. Pékin éprouve toujours de grandes difficultés à faire redémarrer son économie. Crypto Le bitcoin commence le mois de décembre sur les chapeaux de roues. Dans le sillage du mois de novembre, le BTC s’envole de plus de 9,70% depuis lundi et revient proche des 44 000 dollars à l’heure où nous écrivons ces lignes. Un sommet observé pour la dernière fois au début de l'année 2022. Le leader du marché a entraîné avec lui la seconde cryptomonnaie la plus valorisée du marché, l’ether, qui progresse de quasiment 8% et se retrouve au contact des 2400 dollars. Plus globalement les crypto-actifs profitent de l’atmosphère positive à Wall Street et des spéculations qui enrobent l’approbation imminente d’un ETF Bitcoin au comptant (Spot). L’ensemble du marché crypto est désormais valorisé à plus de 1500 milliards de dollars. |
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Les articles de la semaine | ||||||
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*Les variations hebdomadaires des indices et des actions affichés sur le tableau de bord concernent la période du lundi à l'ouverture des marchés respectifs au vendredi à l'heure d'envoi de cette newsletter. Les variations hebdomadaires des matières premières, métaux précieux et devises affichés sur le tableau de bord concernent une période sur 7 jours glissants du vendredi au vendredi jusqu'à l'envoi de cette newsletter. Ces actifs continuent de coter les weekends. |