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Les places boursières ont terminé en ordre dispersé la semaine dernière, tiraillées entre de bons résultats d'entreprises aux Etat-Unis, de nombreux "profit warnings" en France et des publications macroéconomiques décevantes.
La semaine débute sur quelques prises de bénéfices en Europe, les opérateurs optant pour la prudence avant la décision de la Fed en matière de politique monétaire.


Indices

Alors que Wall-Street a enregistré de nouveaux plus hauts vendredi dernier, le CAC40 a terminé la semaine en baisse de 0.08%. Quant au Dax, il a établi un record absolu au-dessus des 9000 points, avec une performance hebdomadaire de 1.36%.
Contrairement aux semaines précédentes, les indices des pays périphériques ont consolidé : l'Italie a perdu 2%, le Portugal 3.1%, l'Espagne 1.9%.

Le Nikkei a poursuivi son mouvement de consolidation et la Chine montre quelques signaux graphiques d'essoufflement, compte tenu des craintes concernant son secteur bancaire.
Malgré la résilience des indices, avec un VIX qui demeure sur ses plus bas (13), les risques de consolidation dominent.


Le MSCI World index et le MSCI Europe index



Le graphique exprime la surperformance des actions mondiales par rapport à la zone euro.

En jaune : MSCI World index
En blanc : MSCI Europe Index
En rouge : le ratio entre les deux indices

Matières premières

Le CRB (indice mondial des matières premières) plonge de 2% malgré la baisse du dollar. Cette correction provient principalement des contrats sur le pétrole : le Brent tombe à 107 USD le baril, et le WTI à 96 USD.

Seul l’or, une fois n’est pas coutume, repart à la hausse avec une accélération au dessus des 1340 USD l’once. En revanche, l’argent n'a pas encore donné de signal. Par conséquent, nous sommes encore loin d’une relance sérieuse et globale du compartiment des métaux précieux.


Marché obligataire

Le marché obligataire n’a connu aucune évolution la semaine dernière. La plupart des taux longs sont "flat", à l’instar du Bund à 2.25, de l’OAT à 2.25 et du 10 ans espagnol à 4.12. Le T-bond ainsi que les taux portugais et grecs ont augmenté de 2 points.

En revanche, une petite tension est à signaler sur la référence italienne, qui enregistre une hausse de 10 points, parallèlement au décrochage de l'indice boursier de Milan.


Analyse sectorielle

En plein cœur de la période des publications trimestrielles, une situation dichotomique se met en place. En effet, sur le vieux continent et particulièrement en France, les publications sont majoritairement décevantes, entrainant de fortes chutes sur les marchés.
A l’inverse, outre-Atlantique, les chiffres sont plutôt encourageants : sur les 243 sociétés du S&P500 qui ont fait un point trimestriel, 169 ont dépassé le consensus en termes de bénéfices.

De nombreuses publications sont attendues cette semaine : tout d'abord, celle d’Apple, dès ce soir, puis dans la semaine, Facebook, Visa et Ford. Dans l'hexagone, les annonces de Michelin, de Sanofi et de Total seront suivies de près par les investisseurs.


* Liste des publications aux Etats-Unis (+ 50 milliards de dollars)

* Liste des publications en France (+ 5 milliards d'euros)


Marché des changes

L’euro brille de mille feux face aux monnaies majeures, à l’image de la parité contre le dollar qui grimpe au dessus des 1.38 et de la paire EUR/YEN qui s'est vue propulsée vers les 135, plus haut de quatre ans.
Le pendant de cette appréciation de la monnaie unique se trouve dans la baisse du dollar index qui chute lourdement, mouvement en formation depuis 4 mois lié aux incertitudes concernant la réduction monétaire de la Fed.

La livre sterling signe des nouveaux plus hauts avec la bonne tenue de l’économie britannique (le câble se situe à 1.62 USD).


Statistiques économiques

Cette semaine s’annonce rythmée, avec de nombreux indicateurs économiques attendus. Les investisseurs se concentreront principalement sur les statistiques américaines. Les ventes aux détails, la confiance des consommateurs, l’indice ADP et l’ISM manufacturier seront particulièrement suivis. La décision de la Fed en matière de politique monétaire mercredi intéressera également les opérateurs.

Parallèlement, il faudra être attentif, au sein de la zone Euro, à la confiance des ménages, à l’indice des prix à la consommation et au taux de chômage.


Les marchés actions résistent aux « profit warnings »

La flambée de l’euro, les profit warnings, les niveaux élevés des indices, le climat des affaires médiocre en Allemagne, rien n’entame la bonne tenue des actions européennes. Certes, cette europhorie se verifie sur l’ensemble de la planète, mais elle ne se justifie nullement si l’on se fie aux perspectives mondiales de croissance ou de manière plus microéconomique, sur les révisions de BNA des entreprises continentales. Les liquidités généreuses des banques centrales s’investissent toujours sur les actions, ce qui explique majoritairement leur comportement haussier.

Notre stratégie de convictions fortes, fruit du travail approfondi de la recherche Zonebourse, permet d'obtenir d'excellents résultats. En zone euro, le portefeuille PEA progresse de 21% alors qu'à l'international, le portefeuille dédié affiche 30% de performance depuis sa création en mars.

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L'équipe Zonebourse