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Les places boursières ont terminé à leur zénith la semaine dernière, après l’annonce d’un accord aux Etats-Unis qui assure le financement des services fédéraux jusqu'au 15 janvier et prévoit le relèvement momentané du plafond de la dette jusqu'au 7 février prochain. Les craintes d'un défaut de paiement des Etats-Unis écartées, les regards devraient de nouveau se tourner vers les nombreux résultats trimestriels et sur les statistiques américaines qui reprendront suite à l’arrêt du "Shutdown".


Indices

Sur la semaine écoulée, le CAC40 a gagné 1.6% tout comme son homologue allemand qui évolue désormais à son plus haut historique. Le S&P 500 a lui aussi inscrit de nouveaux records absolus avec un gain hebdomadaire de 2.4%, alors que le NASDAQ 100 a engrangé +3.7%. Comme les semaines précédentes, les indices des pays périphériques ont poursuivi leur rattrapage : l'Italie a gagné 2%, le Portugal 2.4%, l'Espagne 3.5% et la Grèce 5.1%. La Chine a fait du surplace malgré de bons indicateurs macroéconomiques et le Japon a gagné 1.1%.


Matières premières

La dynamique des marchés actions se ne vérifie pas dans le comportement des matières premières. Les métaux précieux connaissent peu de volatilité, les oscillations sont contenues et la tendance demeure baissière à l’image de l’once d’or sous les 1420 USD et ce, depuis le début d’année 2013.

Le pétrole se cantonne également dans les zones de prix récentes avec un WTI qui s’effrite sur les 101 USD le baril et un Brent qui se stablilise à 110 USD.

Le sucre s’envole en prenant plus de 4% à 529 USD la tonne sur la dernière séance, suite à la destruction, par un incendie, d’un immense entrepôt de 300 000 tonnes au Brésil.


Marché obligataire

Les taux long ont poursuivi leur détente la semaine dernière. Le T-Bonds perd 14 points de base pour un taux actuel de 2.58. Il en est de même pour le taux allemand qui cède 8 points (1.83) et le taux français 6 points (2.35).

Les taux des pays de l’Europe du Sud sont également en baisse ou flat, comme le taux grec à 8.17 et portugais à 6.14. Le taux à 10 ans italien cède, quand à lui, 6 points et finit la semaine à 4.18 et la référence espagnole perd 3 points à 4.26. Cette détente globale encourage le mouvement haussier des places boursières.


Analyse sectorielle

Les semaines se suivent et se ressemblent sur les marchés actions. Les perspectives bénéficiaires restent globalement orientées à la baisse, tandis que les objectifs de cours sont réajustés à la hausse par les analystes. Cette situation est difficilement explicable, si ce n’est par les flux massifs de capitaux déversés par les banques centrales.

Sur l'ensemble de la zone Euro, on note une dégradation des fondamentaux microéconomiques. Cet élément se confirme par des publications peu encourageantes. En effet, de nombreuses sociétés ont manqué le consensus et certaines d'entre elles ont fait part de « Profit Warning » (Dassault, Ubisoft, Danone…).

A ce jour, seulement 52% des sociétés du S&P 500 ayant publié ont dépassé les attentes des analystes.


* Liste des publications aux Etats-Unis (+ 50 milliards de dollars)

* Liste des publications en France (+ 5 milliards d'euros)


Marché des changes

Le dollar subit les conséquences du « Shutdown » (impact sur le PIB). Résultat, le dollar index se situe au plus bas depuis le début d’année. Face aux devises de l’hémisphère sud, la tendance se confirme à l’image de l'AUD/USD qui a progressé de 800 points depuis un mois.

Les cambistes restent confiants dans le reprise de la zone euro, ce qui pousse la monnaie unique contre le billet vert à 1.37, contre le franc suisse à 1.24 et à 134 face au yen. L’euro deviendrait-il une nouvelle monnaie refuge ?


La dégradation du dollar index contraste avec la bonne tenue de l'euro index



En blanc : Le dollar Index
En orange : L'euro Index


Statistiques économiques

Le shutdown terminé, les indicateurs économiques seront à nouveau publiés normalement et cette semaine s’annonce relativement chargée. Nous suivrons, pour les Etats-Unis, le taux de chômage, les créations d’emplois et les ventes de logements neufs.

Concernant la zone Euro, les investisseurs seront vigilants à la confiance des consommateurs, aux indices PMI (manufacturiers et services) ainsi qu’à l’indice IFO allemand. Ce dernier va s’avérer relativement intéressant, sachant qu’il reflète la confiance des entreprises et que celles-ci risquent d’être mises à mal par la possible instauration d’un salaire horaire minimum en Allemagne.


Le comportement consensuel des investisseurs poussent les marchés

La contrainte budgétaire américaine repoussée, les marchés se libèrent momentanément d’un poids qui permet aux opérateurs de garder un cap haussier. Les indices en profitent et la rotation sectorielle s’intensifie, caractéristique d’un marché qui se situe en recherche perpétuelle d’idées ; c'est le signe d’un comportement consensuel des investisseurs. Néanmoins, les indices commencent à rentrer dans des zones de sur-achat significatif. Cette configuration diverge avec les révisions baissières des BNA, d’où la nécessité d’afficher une grande rigueur dans la sélection des titres.

Les portefeuilles de l’équipe Zonebourse profitent pleinement de cette tendance positive et deux nouveaux dossiers ont été intégrés récemment.

Si vous voulez connaître la composition de ces deux portefeuilles investisseurs (PEA +22%, International +29%) et être averti de nos prochains arbitrages en temps réel, n’hésitez pas à vous abonner à nos services.


Bien cordialement,

L'équipe Zonebourse