L'excédent s'est réduit à 1,5 milliard de dollars canadiens en avril, ce qui est inférieur aux prévisions des analystes de 2,9 milliards de dollars canadiens et en baisse par rapport aux 2,3 milliards de dollars canadiens révisés en mars, car la croissance des exportations et des importations a ralenti.

L'une des principales exportations du Canada est le pétrole, qui s'est stabilisé à environ 118,50 $ le baril, les inquiétudes concernant l'offre étant compensées par un sentiment de risque plus faible.

Les actions mondiales ont chuté et les rendements obligataires ont baissé par rapport à leurs récents sommets, car une augmentation surprise de 50 points de base du taux en Australie a suscité des inquiétudes quant au resserrement de la politique monétaire et le grand détaillant américain Target Corp a publié une prévision de marge trimestrielle faible pour la deuxième fois en moins d'un mois.

Le dollar canadien était en baisse de 0,2 % à 1,26 pour le billet vert, ou 79,37 cents américains, après avoir été négocié dans une fourchette de 1,2570 à 1,2618.

Lundi, la devise a touché son plus fort depuis le 21 avril à 1,2532. C'est la seule devise du G10 à avoir gagné du terrain cette année contre le billet vert, aidée par la flambée des prix du pétrole et les hausses de taux d'intérêt plus importantes que d'habitude de la Banque du Canada.

Des indices sur le rythme de la poursuite du resserrement pourraient provenir du rapport sur l'emploi de mai au Canada, qui doit être publié vendredi.

Les rendements des obligations d'État canadiennes ont été mitigés sur une courbe plus plate. Le taux à 2 ans a augmenté d'un demi-point de base à 3,032 %, tandis que le taux à 10 ans a diminué de 1,4 point de base à 3,181 %.

Entre-temps, l'écart entre les rendements canadiens et américains à 2 ans s'est élargi de 2,1 points de base pour atteindre 31,4 points de base en faveur de l'obligation canadienne, l'écart le plus important depuis décembre dernier.