"Deux pour cent continue d'être le bon équilibre entre les coûts et les bénéfices de l'inflation", a déclaré M. Orr lors du New Zealand Economics Forum à l'Université de Waikato. L'objectif de 2 % semble correspondre à un niveau d'inflation "optimal".
L'inflation en Nouvelle-Zélande s'élève actuellement à 4,7 %, bien au-dessus de la fourchette cible de la banque centrale, qui se situe entre 1 % et 3 %. La prochaine réunion de la banque centrale est prévue pour la fin du mois de février et, bien que les économistes s'attendent généralement à ce que la banque maintienne le taux d'escompte à 5,5 %, il existe un risque de hausse.
M. Orr a déclaré dans son discours que si l'inflation avait baissé et évoluait dans la bonne direction, l'inflation des biens non marchands diminuait à un rythme beaucoup plus lent.
"Nous avons encore du travail à faire pour que les attentes en matière d'inflation soient véritablement ancrées au niveau de 2 % et c'est à ce niveau que les pressions sur les capacités et les attentes en matière d'inflation constituent la véritable préoccupation du comité de politique monétaire", a-t-il déclaré.
Sharon Zollner, économiste en chef de l'ANZ, a déclaré que si le discours comportait "quelques notes hawkish, il n'y avait rien de nouveau".
"Il n'y a pas eu de commentaires sur les perspectives de politique monétaire à court terme, sans surprise, bien qu'il y ait eu de nombreux commentaires réitérant leur détermination à réduire l'inflation", a ajouté Mme Zollner.
CHANGEMENT DE MANDAT
À la fin de l'année 2023, le nouveau gouvernement a redonné à la banque centrale un mandat unique de ciblage de l'inflation et a supprimé l'accent mis sur le chômage.
M. Orr a ajouté que la suppression de l'objectif d'emploi maximum durable du mandat de la banque ne signifiait pas de grands changements dans la stratégie de politique monétaire de la banque centrale. (Reportage de Lucy Craymer ; Rédaction de Chizu Nomiyama, Toby Chopra et Sandra Maler)
