NATIONS UNIES/LE CAIRE, 9 janvier (Reuters) - Le gouvernement yéménite est revenu sur sa décision d'expulser un représentant du Haut commissariat de l'Onu aux droits de l'homme en raison de "l'agitation" inutile provoquée par l'annonce de son expulsion.

Le ministère yéménite des Affaires étrangères avait déclaré jeudi que George Abou al Zoulof, représentant du Haut commissaire aux droits de l'homme, était persona non grata.

"En raison de l'agitation créée autour de cette question et entretenue par la presse, le gouvernement yéménite a décidé de se donner plus temps pour examiner sa relation avec le HCDH", précise une lettre de la mission yéménite à l'Onu.

"Dans le but d'une coopération accrue entre le gouvernement du Yémen et tous les organes et instances des Nations unies, le gouvernement a décidé de maintenir le statu quo" concernant le représentant onusien.

Un responsable yéménite précise sous le sceau de l'anonymat que ce renoncement fait suite à un appel du secrétaire général Ban Ki-moon au gouvernement yéménite.

(Louis Charbonneau à New York et Mohammed Ghobari au Caire; Pierre Sérisier pour le service français)