Le ministre français de l'Economie et des Finances s'exprimait après la publication des nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne, qui attend un déficit public français à 3,7% du PIB fin 2013 et la porte ouverte du commissaire Olli Rehn à un report d'un an -à fin 2014- sous condition de l'objectif de 3%.

"Dans le contexte actuel, il est indispensable que nous puissions laisser jouer les stabilisateurs automatiques pour soutenir l'activité", a dit Pierre Moscovici lors d'une conférence de presse, sachant qu'"il est n'est pas question de relâcher l'effort structurel en 2013".

"Nous ne sommes pas en train de préparer un collectif budgétaire, nous n'ajouterons l'austérité à la récession", a-t-il ajouté.

Il a précisé que la France documenterait dans les semaines qui viennent les mesures d'économies qui permettront de réduire le déficit à 3% du PIB en 2014.

"Pour tenir l'objectif de 3% en 2014, nous avons déjà décidé un certain nombre de mesures d'économies", a-t-il poursuivi.

Au delà, l'objectif d'un retour à l'équilibre structurel des comptes publics est maintenu pour 2017, a ajouté Pierre Moscovici.

Jean-Baptiste Vey et Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse